4.3. L’histoire des villes italiennes : Firenze - 3
VI. – LES MÉDICIS AU XVe S. 1) Triomphe et mécénat des Médicis La bataille d’Anghiari (1440) fut une victoire des Florentins sur les troupes coalisées des Visconti, du roi de Sicile et des exilés florentins et assura la domination de Florence sur le Casentino. Puis, la dynastie des Visconti s’étant éteinte, Côme de Médicis renverse les alliances traditionnelles de Florence, néglige Venise au profit d’un rapprochement avec Milan et Naples. En 1454, Côme profite de la paix de Lodi entre les Etats italiens, face à la menace des Turcs qui viennent de prendre Constantinople, pour faire reconnaître Sforza comme duc de Milan. Il devient l’arbitre de l’équilibre des Etats italiens. En 1441, Côme achète Sansepolcro pour 25.000 florins. Le capitaine Baldaccio, vainqueur d’Anghiari, apparaissant comme un rival possible allié au sage Neri Capponi, Côme le fait assassiner ; en compensation, il fait peindre pour sa veuve un tableau de Fra Angelico (la Vierge et l’enfant du Musée de San Marco). Un des moments clés de son règne fut le transfert à Florence du concile de Ferrare en 1439. L’enjeu en était l’union de l’Eglise latine et de l’Eglise grecque contre la menace turque. Au Concile œcuménique de Florence participent le pape Eugène IV, le patriarche de Constantinople, l’empereur Jean VII Paléologue. Quatre points sont en discussion : la nature de l’Esprit Saint (les orientaux refusent le « Filioque procedit », mais on arrive à un accord), l’existence du Purgatoire, la consécration du Corps du Christ ( la Grecs gardent le pain au levain, les Romains le pain azyme), le primat du Pontife romain. Le Concile arrive à un décret d’union ; le Grec Bessarion est fait cardinal, il jouera un rôle important dans l’histoire de l’Eglise et de Florence. Le souvenir de ce concile est évoqué dans les fresques de Benozzo Gozzoli dans la chapelle du palais Medici-Riccardi : portraits des Médicis et des personnages du concile dans le cortège des Mages. 2) L’homme universel. L’apogée de la Renaissance Grand banquier et grand commerçant, Côme contrôle personnellement son réseau de compagnies financières qui s’étend sur toute l’Europe ; il est également un grand politique et diplomate. Mais c’est aussi un homme qui considère la philosophie, la science et l’art comme aussi importants que les affaires, complément indispensable des affaires. Il crée à Florence une Académie platonicienne qui sera un centre de réflexion permanente sur les grands problèmes de la philosophie ; Marsile Ficin y enseigne, traduit Platon ; on y rencontrera aussi bien des mathématiciens comme Toscanelli, qui ouvre la voie de l’Amérique (cf. . fiche sur C. Colomb et Verrazano), qu’un théologien comme Leonardo Dati. Cette multiplicité d’activités conduit à l’idée de l’homme universel qui sera une des créations de Florence : « Ce type d’hommes apparaît tout naturellement dans ce milieu de grands hommes d’affaires dont, depuis trois siècles, la curiosité et la connaissance du monde et de tous les objets de la nature sont la base même de l’activité professionnelle, qui font commerce de tout dans tous les pays, qui doivent tout savoir pour réussir et qui sont hommes d’Etat, diplomates, financiers, chevaliers, entraînés à vivre sur les routes, en bateau, à l’étranger aussi bien que dans les entrepôts et le palais au bord de l’Arno, qui connaissent la valeur du savoir et de la science comme celle du faste et du luxe pour s’imposer aux hommes. L’homme universel est un produit longuement mûri de Florence où la structure des compagnies commerciales et bancaires conduit à l’universalité. » (Yves Renouard) Ce sont donc naturellement les Médicis et leur entourage qui deviennent les principaux commanditaires des œuvres d’art, les nouveaux mécènes. Sur sa fortune personnelle, Côme consacre aux arts et aux lettres une somme qui est à peu près deux fois le budget de l’Etat florentin. Il construit ses palais, ses villas, constitue ses collections d’œuvres d’art, ouvre au public son immense bibliothèque, mais surtout il embellit la ville d’églises, de couvents, d’un hôpital pour accueillir les « gettatelli », les enfants abandonnés. Il commence par moissonner ce qui avait été déjà semé : Masaccio avait déjà été appelé à Florence par les Brancacci, Ghiberti avait déjà fondu la porte du Baptistère, Donatello avait déjà reçu la commande du tabernacle d’Orsanmichele, Brunelleschi ferme la coupole du Dôme en 1436. Mais il ajoute ses propres créations : il dépense 40.000 florins pour faire restaurer le couvent de San Marco par Michelozzo, pénitence imposée par le pape Eugène IV, et il en confie la décoration à Fra Angelico. Il fait moderniser la vieille église de San Lorenzo par Brunelleschi, construire par Michelozzo le palais Médicis et les villas de Cafaggiolo, Careggi, Trebbio. 3) La fin de la grandeur des Médicis … et de la Renaissance Côme meurt en 1464, laissant le pouvoir à son fils Piero (dit « le goutteux ») qui « règne » jusqu’à sa mort en 1469. Les organes communaux continuent à fonctionner, mais le pouvoir réel, devenu héréditaire, est entre les mains de conseils parallèles créés par Côme et ses successeurs en fonction des nécessités politiques. À la mort de Piero, ce sont donc ses fils, Laurent et Julien, qui assurent sa succession. En fait, Laurent seul, Julien étant plus intéressé par l’art et la beauté des femmes que par le pouvoir politique. Laurent « le Magnifique » est un autre prototype d’homme universel : formé par les humanistes, le philosophe Marsile Ficin (1433-99), le poète et philologue Politien (Angelo Poliziano, 1454-94), le linguiste, philosophe, théologien Pic de la Mirandole (1463-94), poète lui-même, brillant diplomate et homme politique, Laurent est par contre un piètre banquier et commerçant. Il laisse à sa mort une compagnie financière ruinée (faillite des filiales de Londres et de Bruges en 1478, affaiblissement de la filiale de Lyon). Il a assuré son pouvoir, devenu monarchique, par des méthodes brutales et un cynisme qui provoquent en avril 1478 la conjuration des Pazzi et des Salviati appuyée par le pape Sixte IV et le roi de Sicile ; il la réprime avec une violence inouïe et fait créer un système de Conseils choisis par lui et dont il est membre. Il gouverne aussi par un système d’alliances, mariages (il épouse lui-même une noble romaine, Clarice Orsini, il marie son fils Julien à Philiberte de Savoie …), promotion de sa famille (en 1489, il obtient un chapeau de cardinal pour son fils Jean, qui deviendra pape sous le nom de Léon X), créant une véritable dynastie princière qui va à l’encontre de la tradition démocratique de la République de Florence. À sa mort en 1492, éclate une révolte anti-médicéenne menée par le moine dominicain Jérôme Savonarole, dernier confesseur de Laurent, grand prédicateur contre la corruption et l’enrichissement de l’Eglise à la tête de laquelle vient d’être élu pape le cardinal Borgia sous le nom d’Alexandre VI. Le fils de Laurent, le médiocre Pierre (dit « le malchanceux ») est chassé en 1494, Savonarole domine la ville jusqu’à sa condamnation au bûcher en 1498. C’est le début des guerres d’Italie : Charles VIII descend en Italie avec son armée pour s’emparer du trône de Naples dont il estime être l’héritier. C’en est fini de la paix, de l’équilibre des Etats italiens et de la domination des Médicis, qui, après deux tentatives de rétablissement de la République (de 1494 à 1512 et de 1527 à 1530), ne retrouveront un pouvoir monarchique stable qu’en 1530, grâce à l’appui. des papes Médicis, Léon X, puis Clément VII. C’est aussi la fin de la « Renaissance ». Après 1530, commence une autre histoire et de Florence et de l’art Italie. Paix et équilibre de l’Italie du XVe s., grâce à Laurent « Mais les calamités de l'Italie (puisque je veux faire connaître quel était alors son état et, en même temps, quelles raisons furent à l'origine de tant de maux) commencèrent avec d'autant plus de peine et d'effroi dans les esprits des hommes que la situation universelle était alors plus allègre et plus heureuse. En effet, après que l'Empire romain, affaibli avant tout par la transformation de ses moeurs antiques, eut commencé, voici plus de mille ans, à décliner, depuis ces hauteurs qu'une vertu et une fortune étonnantes lui avaient fait atteindre, il est manifeste que jamais l'Italie n'avait connu une telle prospérité, ni joui d'une situation si désirable et si sûre que celle dans laquelle elle se reposait en l'an de grâce 1490 et durant les années qui précédèrent et suivirent. En effet, la paix et la tranquillité parfaites régnaient partout en Italie : elle était cultivée dans les endroits les plus montagneux et les plus stériles non moins que dans les plaines et les régions les plus fertiles, elle n'était soumise à d'autre empire qu'à celui des siens ; non seulement elle abondait en habitants, marchandises et richesses, mais elle se distinguait superbement par la magnificence de nombreux princes, par la splendeur de nombreuses villes très nobles et très belles, par le siège majestueux de la religion, par la floraison d'hommes excellents dans l'administration de la chose publique et d'esprits fort nobles en chaque science, et dans tous les arts éminents et mécaniques ; elle n'était pas non plus, au regard des usages de l'époque, privée de gloire militaire ; ornée à ce point de si nombreux talents, elle jouissait à juste titre auprès de toutes les nations d'une renommée et d'une réputation très éclatantes. Elle était maintenue dans cette heureuse situation, fruit d'occasions variées, par bien des raisons : mais surtout, de l'avis général, on attribuait des louanges non négligeables à l'industrie et à la vertu de Laurent de Médicis, citoyen si élevé au-dessus de la condition privée dans la ville de Florence que c'était suivant son conseil qu'on gouvernait les affaires de cette république, plus puissante par son site favorable, les talents de ses habitants, la quantité d'argent disponible que par l'étendue de son domaine. Comme il venait d'établir des liens de parenté avec Innocent Vlll, souverain pontife, amené à ajouter foi sans restriction à ses conseils, grand était son renom dans toute l'Italie, grande son autorité lors des délibérations sur les choses communes. Et, conscient que, pour la république florentine et pour lui-même, il serait très dangereux que l'un des plus puissants accrût encore sa puissance, il s'employait de toutes ses forces à maintenir les choses de l'Italie si bien équilibrées que la balance ne penchât ni d'un côté ni de l'autre ; ce qui ne pouvait se faire sans la préservation de la paix et sans surveiller avec la plus grande diligence chaque événement, fût- il minime ».  (Francesco Guicciardini, Histoire d’Italie, 1492-1534, Bouquins, Robert Laffont, 1996, Vol. I, pp. 4-5) Conséquences de la mort de Laurent et d’Innocent VIII Tel était l'état des choses, tels étaient les fondements de la tranquillité de l'Italie, disposés et équilibrés de sorte que non seulement on ne craignait nul changement pour le présent, mais que l'on ne pouvait. prévoir aisément par quelles décisions, dans quelles circonstances ou par quelles armes pourrait être perturbé un tel repos. Quand, au mois d'avril de l'an 1492, survint la mort de Laurent de Médicis, mort prématurée pour lui, puisqu'il mourut avant la fin de sa quarante quatrième année, prématurée et cruelle pour sa patrie, où foisonnaient admirablement, grâce à sa réputation et à sa prudence, grâce à son esprit très ouvert à toute chose honorable et excellente, les richesses et tous ces biens et ornements qui accompagnent d'ordinaire, dans les choses humaines, une longue paix. Mais ce fut aussi une mort fort dommageable pour le reste de l'Italie, tant par l'activité qu'il déployait sans cesse en faveur de la sécurité de tous, que parce qu'il était un facteur de modération et presque un frein dans les désaccords et les soupçons qui, pour diverses raisons, naissaient souvent entre Ferdinand et Lodovico Sforza, princes d'une ambition et d'une puissance presque égales. La mort de Laurent - les choses s'acheminant chaque jour davantage vers les calamités futures - fut suivie, quelques mois plus tard, par la mort du souverain pontife ; la vie de ce denierr, pour le reste inutile au bien commun, avait au moins une utilité : après avoir bien vite déposé les armes qu'il avait prises sans succès contre Ferdinand à l'instigation de nombreux barons du royaume de Naples au début de son pontificat et après avoir par la suite tourné totalement son esprit vers des passe-temps d'oisif, il n'avait plus, ni pour lui-même ni pour les siens, nourri de projets qui eussent pu troubler la félicité de l'Italie. Le successeur d'Innocent fut Rodrigue Borgia, natif de Valence, une des cités royales d'Espagne, cardinal parmi les plus anciens et les plus importants de la cour de Rome, élevé cependant au pontificat par les dissensions qui régnaient entre les cardinaux Ascanio Sforza et Giuliano de Saint-Pierre-aux-Liens, mais bien davantage - exemple sans précédent pour l'époque - parce qu'il acheta ouvertement, partie avec de l'argent et partie en promettant certains de ses offices et bénéfices, qui étaient considérables, les voix de nombreux cardinaux qui, au mépris de l'enseignement évangélique, vendirent sans vergogne la possibilité de faire commerce des trésors sacrés au nom de l'autorité divine, dans la partie la plus sainte du temple. Ce fut le cardinal Ascanio qui incita nombre d'entre eux à un marché si abominable, moins par la persuasion et les prières que par l'exemple ; en effet, corrompu par l'appétit infini des richesses, il obtint pour lui-même, comme prix de tant de scélératesse, la vice- chancellerie - principale charge de la cour de Rome - des églises, des châteaux et, à Rome, le palais de la Chancellerie, rempli de meubles d'une très grande valeur. Mais il n'échappa pour autant ni, par la suite, au jugement divin, ni, alors, à l'infamie et à la juste haine des hommes, pleins d'effroi et d'horreur devant cette élection, parce qu'elle procédait de manoeuvres si détestables, et aussi parce que la nature et les habitudes de la personne élue étaient, pour bonne part, connues de beaucoup. (Francesco Guicciardini, Histoire d’Italie, 1492-1534, Bouquins, Robert Laffont, 1996, Vol. I, pp. 7-8) DEUX EXPLORATEURS FLORENTINS : VESPUCCI ET VERRAZANO Amerigo Vespucci (Florence 1454- Séville 1512) est le descendant d’une famille aristocratique florentine très liée à la ville, originaire du Mugello (au nord de Florence, la région d’où venaient peut-être  aussi les Médicis) ; il passa une partie de son enfance dans le château du Trebbio à San Piero di Sieve, que son oncle administrait pour le compte des Médicis. Ami de Pier Soderini, gonfalonier de justice de la République, c’est par lui qu’il fut invité à Séville pour diriger une succursale de la banque des Médicis. Il y connut Christophe Colomb qu’il contribua à financer et il se targua d’avoir fait des expériences de navigation si bien que le roi d’Espagne lui confia une première expédition en 1499, puis le roi du Portugal en 1501-02 le fit embarquer dans l’expédition de Goncalo Coelho en partance pour le Brésil, avec la tâche de rédiger la relation du voyage. Ce que fit Amerigo dans une lettre à Pier Soderini et un livret,  Mundus Novus, plein d’erreurs et d’omissions (il ne cite jamais le nom de Coelho !) mais intéressant par ses descriptions de paysages, flore, faune coutumes des indigènes d’Amérique centrale et méridionale, de la Guyane presque jusqu’au détroit de Magellan... Un professeur allemand du collège de Saint-Dié, Martin Waldseemüller, qui préparait en 1507 une nouvelle édition du Traité de Ptolémée écrivit : « La quatrième partie du globe, découverte par Amerigo peut être appelée Amerigo ou Terre d’Americus ou Amérique », et il inscrivit de dernier nom sur sa carte. C’est ainsi qu’un Florentin inventa l’Amérique. Domenico Ghirlandaio a fait son portrait dans l’église d’Ognissanti. Mais le nom des Vespucci est surtout connu grâce à sa cousine par alliance, Simonetta Vespucci, maîtresse de Julien de Médicis et qui servit de modèle à divers peintres, dont Botticella pour le Printemps et pour la Naissance de Vénus. Giovanni et Girolamo da Verrazzano (Verrazzano 1485-Brésil 1528)  sont eux aussi florentins, nés selon les uns dans le château de Greve dans le Chianti, au sud de Florence, soit dans la communauté florentine de Lyon selon les autres. Giovanni signait Janus Verazanus ou Jan Verason. Issu d’une autre grande famille aristocratique (blason avec une étoile à 6 pointes), formé comme un « preux gentilhomme », il participa aux explorations de l’Amérique du Nord au service du roi de France, François I, en 1523-4 et en 1528, et il fut le premier à entrer dans la baie de New York qu’il appela Sainte Marguerite. Il n’y resta que 18 heures, croyant avoir découvert le passage vers le Pacifique. Il donnait aux localités qu‘il découvrait des noms de son Chianti natal, Rio della Foresta, Punta dell’Ulivo, Selva dei Lauri, Capo dei Cedri, Vallombrosa,  ou de lieux de Florence : Orto dei Rucellai (Gli Orti oricellari).. Il mourut, dit-on, dévoré par des cannibales des Antilles. Les bourgeois lyonnais qui financèrent leur voyage étaient intéressés par le commerce de bois rouge utilisé pour la teinture des textiles, par l’or, et par le négoce de peaux d’animaux, de singes et de perroquets. C’étaient surtout … des Florentins : Thomassin Gadagne (Guadagni), Guillaume Naze (les 3/4 du commerce de poivre), Robert Albisse (Albizzi), Antoine Gondy (Gondi), et Julien Bonacorcy (Bonaccorsi) auxquels se joignirent 3 Lyonnais, Jehan et François Le Buatier et Anthoine de Martigny. Les Florentins donnèrent 3000 écus d’or, et les Lyonnais 600 ! … Mais les Florentins avaient à se faire pardonner l’alliance militaire de Florence avec Charles Quint. C’est Giovanni da Verrazzano qui initia Jacques Cartier à l’exploration de la côte Ouest du Nouveau Monde, et celui-ci découvrit, dix ans après lui, la Nouvelle France du Canada. Quant à Girolamo, géographe de qualité, il fit une mappemonde de 1,33 m. sur 2,62, aujourd’hui au Vatican, comportant 1365 noms de lieux de l’Afrique, de l’Asie et de la côte Ouest de l’Amérique.. Le Palais Communal de Prato conserve de lui un portrait. Les Américains ont donné son nom au pont construit en 1964 entre Brooklyn et Staten Island (4800 m. de long, .portée centrale de 1298 m.). (Cf. Bell’Italia, I luoghi, le città, le regioni, n. 57, octobre 2000) ; Michel Mollat du Jourdin et Jacques Habert, Giovanni et Girolamo Verrazano, navigateurs de François Ier, Collection Voyages et découvertes, Imprimerie Nationale, 242 p. Paris, 1982 ; Gérard Buétas, Verrazano, le Lyonnais qui découvrit New York, Le Monde, 9-10 avril 1995).
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