4.3. Roma - 3
Obelisque Flaminio, Place du Peuple
Les 13 obélisques de Rome, les colonnes et les « statues parlantes »
Rome possède plus d'obélisques égyptiens que tous les
autres pays réunis, y-compris l'Egypte. Il faut en chercher la
source dans les cultes solaires chers aux romains, que les
papes ne font que « baptiser » en cultes du « soleil de
justice ».
L'obélisque est un monolithe destiné à être dressé ; il a
quatre faces qui s'amincissent vers le haut et se terminent
par une flèche pyramidale. Symbole solaire, l'obélisque
évoquait aussi, dans son élan vertical, la transcendance et
l'immortalité. Il était placé devant les temples et couvert
d'inscriptions se référant aux souverains qui l'avaient fait
construire. Il n'en reste que cinq en Egypte, et quatre dans
d'autres pays (Constantinople, Paris, Londres, New-York). A
Rome, il y en a treize, apportés après la conquête de
l'Egypte, qui ornaient le Grand Cirque et d'autres monuments
(deux sur la tombe d'Auguste, deux dans les temples d'Isis et
de Sérapis, d'autres dans les cirques de Caligula et de
Domitien), symboles de la domination romaine sur le monde.
Ecroulés pendant le Moyen-Âge, ils sont redécouverts et
dressés à nouveau à partir du XVIe s., comme points focaux
de l'urbanisme pontifical de Sixte V et de ses successeurs,
en relation étroite avec les rues en ligne droite des
programmes d'urbanisme (Vaticano, Esquilino, Lateranense,
Flaminio, Quirinale, Trinità dei Monti).
« Ombre de l'obélisque : combien d'hommes ont regardé cette ombre en Egypte et à Rome ? » (Chateaubriand)
Piranesi, Obelisco Lateranense
Les treize obélisques de Rome (Bell’Italia, I luoghi e le città, n° 1 Luglio 1988)
- Vaticano. L'obélisque du Vatican, monolithe de granit rouge de 25 m., 37 (hors la base). Sans inscriptions, on en ignore
la date de fabrication. Transporté à Rome par Caligula en 37 ap. J.C., il reste en place, intact, dans le cirque du Vatican,
propriété de Caligula, jusqu'au XVIe s. La légende voulait que dans la boule de bronze de la flèche, il y eût les cendres de
César. Premier obélisque « baptisé », il est transporté par les soins de Domenico Fontana en 1586 au centre de la place
S. Pierre, surmonté d'une croix et revêtu d'inscriptions chrétiennes. Le transport, exécuté selon les techniques des
égyptiens, nécessita plusieurs mois de travail, 40 treuils, 60 chevaux, 800 hommes et un trompette pour coordonner les
tensions exercées sur les milliers de cordes de chanvre fabriquées spécialement à Foligno.
II - Esquilino. L'obélisque de l'Esquilin, en granit (14m. 75), lui aussi sans inscriptions ni date. Retrouvé en morceaux sur
le Mausolée d'Auguste, il est installé par Domenico Fontana en 1587 vers l'abside de S. Maria Maggiore. Sixte V y fait
inscrire un texte à la première personne où l'obélisque dit sa joie d'honorer le Christ, « moi qui triste servais au sépulcre
d'Auguste mort ».
III - Lateranense. Le troisième obélisque relevé par Sixte V est celui du Latran, en granit rouge (32m.12, le plus haut et le
plus ancien des obélisques de Rome). Il est recouvert de hiéroglyphes qui le datent du règne de Thoutmosis III (1504 -
1450). Porté à Rome en 357 sur un navire de dimensions exceptionnelles, il est élevé sur l'arête centrale du Grand Cirque,
puis déplacé devant l'ancienne entrée de la basilique de S Jean de Latran en 1588 par Domenico Fontana.
IV - Flaminio. Dernier obélisque de Sixte V, transporté en 1589 au centre de la Place du Peuple. Haut de 23m.20, daté
par ses inscriptions du règne de Séthos I (1318-1304), il est le premier transféré à Rome par Auguste pour célébrer la
conquête de l'Egypte et placé sur l'arête du Grand Cirque. Sur sa base subsiste la dédicace au Soleil accompagnée
d'inscriptions chrétiennes célébrant la Vierge « dans le sein de laquelle, sous Auguste, naquit le soleil de justice ».
V - Agonale. Obélisque presque romain dont les hiéroglyphes sont commandés par Domitien (81-96) et exaltent la gloire
de l'empereur à travers des représentations de divinités égyptiennes. L'empereur Maxence le fit retirer du temple d'Isis
pour le transporter dans son propre cirque, d'où Innocent X le récupère pour sa propre famille. Il confia les travaux à
Borromini ; mais le Bernin obtint finalement la commande en offrant à Olympia, la belle-soeur du pape, un modèle en
argent de la fontaine des Fleuves qui se trouve au milieu de la place Navone (ancien cirque de Domitien). Il y ajoute la
colombe portant un rameau d'olivier, emblème de la famille d'Innocent X, les Pamphilj.
VI - Minerveo. Le petit obélisque de granit rouge de la place de la Minerve (5, 47 m.) fut fabriqué pour le pharaon Apriès
(589-570) dont il porte les hiéroglyphes. On ne sait pas quand il fut transporté à Rome pour être placé dans le temple
d'Isis, où il fut découvert par les dominicains de S. Maria sopra Minerva. Le Bernin s'inspira d'un dessin qui illustrait le livre
du dominicain Francesco Colonna, Le songe de Polyphile, pour dessiner le petit éléphant qui supporte l'obélisque que les
romains appellent "il pulcino" della Minerva (non pas "le poussin", mais le petit cochon : "il porcino", parce que les romains
le jugeaient laid!). Une inscription explique que le monolithe représente la sagesse antique, l'éléphant le plus fort des
animaux ; « il faut un esprit robuste pour porter une solide sagesse »!
VII - Macuteo. En 1711, Clément XI fait ériger devant le Panthéon un obélisque de 6,34 m. de l'époque de Ramsès II
(1304-1236) installé dans le temple d'Isis. L'architecte Filippo Baggioni l'installe sur une fontaine qui remplace celle
qu'avait construite Della Porta et le surmonte de l'étoile des Albani, famille de Clément XI, et de la croix.
VIII - Quirinale. Erigé par Pie VI en 1786 sur la place du Quirinal, alors palais pontifical. Monolithe de granit rouge de
14,64 m. sans inscription ni date. Il se trouvait avec l'obélisque de l'Esquilin devant le Mausolée d'Auguste. Il est placé au
centre de la fontaine de Monte Cavallo par Giovanni Antinori puis par Raffaele Stern qui modifie la fontaine en 1818 sur
demande de Pie VII.
IX - Sallustiano. Devant l'église de la Trinità dei Monti, Pie VI fait placer un obélisque égyptien de granit rouge (13,91 m.)
mais gravé à Rome d'inscriptions copiées de celles de l'obélisque de la place du Peuple. Trouvé dans les jardins de
Salluste, il est érigé devant l'église par Giovanni Antinori en 1789.
X - Campense. En 1792, Pie VI fait ériger par Giovanni Antinori son troisième obélisque sur la place de Montecitorio. Il
remonte à l'époque de Psammétique II (595-589) qui y est représenté sous la forme d'un sphinx couché avec des
scarabées ailés qui supportent le disque solaire. En granit rouge, il mesure 21,79 m. Il faisait fonction de gnomon de
l'immense cadran solaire-calendrier installé par Auguste au Champ de Mars, décrit par Pline l'Ancien et dont on a retrouvé
récemment les marqueteries de bronze qui indiquaient les périodes de l'année.
XI - Matteiano. En 1582, par donation du Conseil du Capitole, le marquis Ciriaco Mattei avait fait dresser dans sa villa
(aujourd'hui Villa Celimontana) un petit obélisque d'origine inconnue dont la partie supérieure porte des inscriptions de
l'époque de Ramsès II. Placé successivement dans le temple d'Isis puis sur l'escalier de S. Maria in Aracoeli, il est ensuite
transporté dans la villa. On pensait que son globe contenait les cendres d'Auguste. Il est dressé à l'emplacement actuel
du parc en 1817.
XII - Aureliano. En 1822, Pie VII fait arranger la promenade du Pincio et décide de l'orner de l'obélisque d'Antinoüs,
construit par Hadrien pour son jeune ami noyé dans le Nil, avec des inscriptions égyptiennes de main romaine. Haut de
9,25 m., il est érigé par l'architecte Giuseppe Marini dans une allée ombragée du parc où le pape aimait se promener.
XIII - Dogali. Le dernier obélisque romain, de l'époque de Ramsès II (granit rouge de 9,25 m.), ornait le temple d'Isis d'où
il est déterré en 1883. En janvier 1885, l'armée italienne subit une grave défaite à Dogali, lors de la première tentative de
conquête de l'Ethiopie (548 soldats italiens tués). En juin, l'architecte Francesco Azzurri dressait l'obélisque près de la
gare (Via terme di Diocleziano) et le transformait en monument funéraire en l'honneur des morts de Dogali, en y gravant
les noms des morts et en y ajoutant de petits édicules de cimetière du plus mauvais goût.
Aux 13 obélisques il faut ajouter :
1) la Stèle d'Axoum, monolithe de basalte de 24 m. de haut remontant au IVe siècle et apporté à Rome en 1937
après la conquête de la ville sainte éthiopienne. Après réalisation d'une copie, le monolithe est en cours de restitution par
l'Italie à l'Ethiopie. La stèle se trouve place de Porta Capena au bout du Grand Cirque.
2) les colonnes :
a) les colonnes coclides (avec une frise en spirale tout autour du fût) : La Colonne Trajane, restaurée entre 1981
et 1987, se dresse dans le Forum de Trajan. Haute de 39,87 m. elle est composée de 25 blocs de marbre de 3,50 m. de
diamètre et raconte les épisodes de la guerre des Daces (101-103 et 107-108) : environ 2500 figures d'un auteur inconnu.
Au sommet, la statue de S Pierre remplace depuis 1587 celle de l'empereur. Sa hauteur témoigne de celle de la colline
préexistante et rasée pour la construction du Forum de Trajan.
La Colonne de Marc-Aurèle (42 m.) Place Colonna, érigée en 180-193 en marbre de Luni , à l'imitation de la Colonne
Trajane, célèbre les victoires de l'empereur sur les Marcomans, les Quades et les Sarmates en 172-3 et 174-5. En 1588,
Sixte V fit remplacer la statue perdue de l'empereur par une statue en bronze de S. Paul.
Une troisième colonne érigée en 161 en l'honneur d'Antonin-le-Pieux fut détruite pour réparer des obélisques ; il n'en reste
que la base sculptée dans la Cour des Cuirasses dans les Musées du Vatican.
b) les colonnes honoraires : les bases de 7 d'entre elles, du début du IVe siècle, sont encore alignées le long de la
Basilique Julienne au Forum romain, en face de la colonne de Phocas consacrée en 608 à l'empereur d'Orient Phocas
qui avait donné le Panthéon à l'Eglise. Elle était autrefois surmontée d'une statue de l'empereur.
c) les papes reprennent la tradition à partir du XVIe siècle : Paul V fait transporter devant S. Maria Maggiore
l'unique colonne corinthienne restante de la basilique de Maxence qu'il dédie à la Vierge. La pratique des colonnes
surmontées d'une croix se répand, surtout devant les églises franciscaines : S. Francesco a Ripa, S. Pietro in Montorio, S.
Sebastiano, Ss Nereo e Achilleo, S. Pancrazio, S. Francesco di Paola). La colonne qui se trouve aujourd'hui dans une
cour de S. Maria Maggiore, avec son fût en forme de canon, fut érigée en 1595 pour célébrer l'abjuration d'Henri IV de
France. La colonne de l'Immaculée Conception, en marbre cipolin antique, retrouvée au Champ de Mars en 1777, est
installée place d'Espagne en 1856 par Luigi Poletti en souvenir du dogme proclamé en 1854 par Pie IX. Giuseppe Obici
installe au sommet la statue de la Vierge et orne la base de statues des prophètes Moïse, Isaïe, Ezéchiel et David.
d) les deux imitations fascistes en marbre de Carrare : le monolithe dédié à Mussolini à l'entrée du Forum
Italique (1932) et la stèle à Marconi au centre du quartier de l'EUR (1939-59), sans parler des obélisques-lampion de Via
della Conciliazione qui imitent celui du Vatican...
e) les réalisations laïques post-unitaires : colonne de la brèche de Porta Pia célébrant la prise de Rome en 1870,
celle de Villa Glori (1899) en souvenir du sacrifice des frères Cairoli tués ici en 1869, premier des monuments aux morts
de ce type. En 1959 est dressé rue de Paris un fût de colonne antique pour célébrer le jumelage entre Paris et Rome.
3) Les "statues parlantes" et les pasquinades : la tradition latine de la satire revit dans la Rome pontificale par la
bouche des « statues parlantes » : statues sur lesquelles on affiche des pamphlets - contre le pape, le gouvernement ou
les personnalités romaines en vue -, écrits en vers, en italien (parfois par de grands poètes comme Pietro Aretino ou
Giovan Battista Marino), en dialecte « romanesco » ou en latin. Ces textes prirent le nom de « pasquinades », du nom
de la plus célèbre de ces statues, Pasquino, un torse mutilé de presque 2000 ans, retrouvé dans la boue en 1501 et
placé à l'entrée de la « via Papalis » (via del Governo Vecchio) par où passaient les cortèges religieux, de cardinaux, et
où se construisaient les palais des nobles de la cour pontificale.
Une autre statue était Marforio, autrefois devant la prison Mamertine, aujourd'hui dans la cour du Musée du Capitole,
statue d'océan du 1er siècle. A l'angle du Palais de Venise se trouve Madama Lucrezia (peut-être de Lucrezia d'Alagno,
maîtresse du roi de Naples Alphonse d'Aragon et amie du pape Paul II?), retrouvée dans le temple d'Isis et placée là en
1500. Il faut y ajouter l'Abate Luigi adossé au transept de S. Andrea della Valle, statue en toge de l'époque impériale (à
qui les romains coupent régulièrement la tête, des années 30 jusqu'en 1985!), il Babuino, via del Babuino, le silène
retrouvé en 1576 et inséré dans la fontaine construite en 1738 par les Boncompagni Ludovisi, et Facchino, autre fontaine
sur le côté gauche du Palais De Carolis, Via del Corso, représentant un marchand d'eau avec son baril, remontant au
temps de Grégoire XIII (1572-1585) et que la tradition populaire attribue à Michel-Ange ; on a voulu aussi y voir les traits
de Martin Luther.
Le premier recueil de pasquinades est édité en 1510 par Giacomo Mazzocchi, beaucoup d'autres suivront. La pasquinade
est la voix clandestine de la critique dans le régime de la dictature pontificale qui n'autorise aucune critique ouverte. Le
pape Adrien VI (1522-3) voulut même faire jeter la statue dans le Tibre ; un de ses courtisans l'en dissuada en lui
expliquant que, "même au fond du fleuve, comme les grenouilles, il aurait continué à chanter". C'est une voix imposée par
le jeu du pouvoir, l'immoralité, les abus des puissants, sans vouloir pour autant y changer quoi que ce soit, une
dénonciation sans aucun objectif révolutionnaire et sans aucune illusion de changement, au point que certains papes ou
cardinaux, tout en condamnant les pasquinades, s'en amuseront : rien de préoccupant!.
En 1562, Pasquino et Marforio deviennent les personnages d'une pièce de commedia dell'arte de Sandricourt de Mézeray,
jouée à Paris ; ils sont devenus des serviteurs à la manière de Scaramouche, qui parlent un franco-italien macaronique :
"Partito da Roma à coup de pied derrière, son venuto trascinando la savate d'hôtellerie en hôtellerie, n'ayant d'autre
monnaie pour mon cot que de médire libéralement de ceux qui me donnaient à manger". L'équivalent florentin de
Pasquino est le "Porcellino" ; à Venise, c'est le "Gobbo di Rialto".
Le grand poète romain Giuseppe Gioacchino Belli (1791-1863) reprend au XIXe siècle la tradition du Pasquino dans ses
sonnets satiriques et érotiques publiés sous le manteau en dialecte « romanesco », violente critique du pouvoir pontifical
et de certaines moeurs romaines, mais aussi peinture réaliste de la vie populaire. Un monument lui est dédié, oeuvre de
Michele Tripisciano, de 1913, sur la place qui porte son nom au Trastevere.
Les coupoles, écho architectural des collines
Dominique Fernandez avait ébauché dans son Promeneur amoureux une théorie des villes viriles et des villes féminines.
Autant Florence nous apparaît comme une cité virile, avec ses rues droites et ses tours basses et ses palais trapus et ses bossages
sévères, autant le gothique siennois, tout en élégance, en grâce et en fioritures, incarne les aspirations féminines la coquetterie et
la séduction ((Le promeneur amoureux, Plon, 1980, p. 14)
De ce point de vue, Rome est un couple parfait : si les obélisques dressés et les colonnes en représentent la dimension
virile, les coupoles des églises en seront la dimension féminine. Et les coupoles vont souvent par deux comme pour
évoquer la splendeur d'une poitrine, dont les deux seins enserrent un obélisque ou une colonne : la Colonne Trajane
entre les deux coupoles de S. Maria di Loreto et du SS. Nome di Maria, l'obélisque Flaminio de Piazza del Popolo
entre celles de S. Maria di Montesanto et de S. Maria dei Miracoli, les deux coupoles de S. Maria Maggiore autour
de la colonne corinthienne à l'avant et de l'obélisque de l' Esquilin à l'arrière .... Sensualité de Rome! Mais les coupoles
ne sont-elles pas l'écho construit des collines naturelles ? Et les collines à Rome sont ces mamelons que désignait le
vieux mot latin « ruma » ... : Rome, ville de collines, ville de mamelons, ville de coupoles...!
Fellini est la plus pure représentation de cette obsession romaine du sein maternel !
Du haut de la terrasse de S. Sabina, de celle du Pincio ou de la place du Quirinal, on distingue mal le relief naturel des
collines, mais les coupoles scandent le paysage romain : celle du Panthéon, la plus ancienne, la première application de
la coupole de thermes à un édifice religieux ; en face, de l'autre côté du Tibre, la coupole de S Pierre, la plus haute,
celle qui, selon la loi, ne peut être dépassée en hauteur par aucun édifice de Rome, plus grande que son modèle
florentin, celle que les romains appellent "Il cupolone", la grande coupole.
Il faut localiser les autres coupoles baroques : la coupole du Gesù, la coupole de S. Ignazio, la coupole de S. Andrea
della Valle, près de la coupole en spirales sans tambour que construit Borromini pour S. Ivo della Sapienza, différente
de la coupole ovale qu'il invente pour S. Carlino (S. Carlo Quattro Fontane) ; et celle de S. Carlo ai Catinari, et de S.
Giovanni dei Fiorentini, de San Carlo al Corso, la coupole du Bernin à S. Andrea del Quirinale, la coupole des SS.
Luca e Martino conçue par Pierre de Cortone au-dessus du Forum ... et celles de beaucoup d'autres églises, sans
oublier la coupole de la Synagogue au bord du Tibre, et celle de la Mosquée, près de Piazza del Popolo,
Voilà un jeu qui risque de vous prendre du temps : sur l'une des terrasses panoramiques de Rome, prenez votre plan de
la ville et essayez de repérer le plus grand nombre de coupoles possible. A partir d'une dizaine, vous commencez à être
un bon touriste romain.
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