Vocabulaire thématique : 4b. les arbres, la forêt - suite
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Francesco Albani, Apollon et Daphné, vers 1615.
Tiziano, Vénus et Adonis, 1560-61
Plat grec ancien, Apollon e Giacinto che fanno l’amore
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4) Mitologia degli alberi (alcuni esempi) = Mythologie des arbres L’abete bianco // era sacro ad Artemide (Diana), dea della luna protettrice delle nascite, chiamata Elate, come l’abete bianco, detta anche Kaineides, ninfa amata da Poseidone. Un giorno lei chiese al dio di diventare un guerriero invincibile. Poseidone accettò e la ninfa divenne re dei Lapiti ; piantò allora una lancia d’abete nella piazza del mercato, costringendo gli abitanti ad offrirgli dei sacrifici. Zeus decretò allora la morte di Kaineides, e i centauri l’uccisero percotendogli la testa con tronchi di abete. L’abete bianco è l’albero del solstizio invernale, che porta per le feste natalizie i doni che sono simbolo di Vita spirituale e di Amore. Un gruppo di musica popolare tridentino si chiama «  Abies  ». Le sapin blanc // il était sacré à Artémis (Diane), déesse de la Lune protectrice des naissances, appelée  Hélate  comme le sapin blanc, appelée encore Kaineides, nymphe aimée de Poséidon. Un jour elle demanda au dieu de devenir un guerrier invincible. Poséidon accepta et la nymphe devint roi des Lapides  ; elle planta alors une lance de sapin dans la place du marché, contraignant les habitants à lui offrir des sacrifices.Zeus décréta alors la mort de Kainéides, et les centaures la tuèrent en lui frappant la tête avec des troncs de sapin. Le sapin blanc est l’arbre du solstice d’hiver, qui porte lors des fêtes de Noël les dons qui sont symboles de Vie spirituelle et d’Amour. Un groupe de musique populaire du Trentin s’appelle «  Abies  ». L’acero // chiamato anche albero di vita  ; rappresentta la modestia, l’economia, la prudenza, la riservatezza  ; in molte credenze popolari, ha proprietà magiche contro le streghe, i pipistrelli e la sfortuna. Nella mitologia greca era l’albero del dio Fobos della paura. Per i Celti era  l’indipendenza  della mente, l’immaginazione, l’originalità. Diventa emblema del Canada.            L’érable // appelé aussi arbre de vie  ; il représente la modestie, l’économie, la prudence, la réserve  ; dans beaucoup de croyances populaires, il a des propriétés magiques contre les sorcières, les chauve-souris et le malheur. Dans la mythologie grecque c’était l’arbre du dieu Phobos de la peur. Pour les Celtes, c’était l’indépendance d’esprit, l’imagination, l’originalité. Il devient l’emblème du Canada. L’agrifoglio // Simbolo d’eroismo, di speranza e di rinascita, di persistenza della vita vegetale nell’inverno  ; simbolo natalizio di protezione e forza vitale che protegge dalle persone ed energie negative. I Cristiani ripresero questa tradizione in riferimento a Cristo che porta la salvezza agli umani. Le houx // Symbole d’héroïsme, d’espérance et de renaissance, de persistance de la vie végétale pendant l’hiver  ; symbole de Noël de protection et de force vitale qui protège des personnes et des énergies négatives. Les Chrétiens ont repris cette tradition en référence au Christ qui apporte le salut aux hommes.   l’alloro // nell’antichità simboleggiava la sapienza e la gloria, e si dava una corona d’alloro ornato di bacche ai vincitori dei Giochi, e ai poeti che divenivano laureati. L’albero era sacro ad Apollo, in riferimento alla ninfa Dafne che si trasdormò in lauro per sfuggire alle sue attenzioni. Apollo lo rese allora sempreverde. In Italia, si dava una corona d’alloro con bacche ai neolaurerati. Apollo fu associato a Delfi dove uccise il serpente Tifone e fondò il centro di profezia del mondo greco dove la sacerdotessa (Pizia) mangiava fogli di alloro prima di pronunciare l’oracolo. Sulle mura era iscritto «  Conosci te stesso  » e «  Nulla in modo eccessivo  ». Le laurier // dans l’Antiquité il symbolisait la sagesse et la gloire, et on donnait une couronne de laurier ornée de baies aux vainqueurs des Jeux, et au poètes qui devenaient diplômés. L’arbre était sacré à Apollon, en référence à la nymphe Daphné, qui se transforma en laurier pour fuir ses attentions. Apollon le rendit alors vivace. En Italie, on donnait une couronne de laurier avec des baies aux nouveaux licenciés. Apollon fut associé à Delphes où il tua le serpent Typhon et fonda le centre de prophétie du monde grec où la prêtresse (Pythie) mangeait des feuilles de laurier avant de prononcer l’oracle. Sur les murs était inscrit «  Connais-toi toi-même  » et «  Rien de façon excessive  ». La betulla // Albero purificatore presso i Celti, talismano di fecondità. Era il 7° mese del calendario repubblicano Le bouleau // Arbre purificateur chez les Celtes, talisman de fécondité. C’était le 7e mois du calendrier républicain. Il cedro del Libano // Salomone lo usò per la costruzione delle sue navi, del suo palazzo, del suo trono  e del Tempio di Gerusalemme  ; era simbolo di grandezza, di saggezza, di durata. Le cèdre du Liban // Salomon l’employa pour la construction de ses navires, de son palais, de son trône et du Temple de Jérusalem  ; il était symbole de grandeur, de sagesse, de durée. Il cipresso // associato al culto dei morti e al dio Plutone dalla Grecia antica e dalle civiltà orientali. Legato ad un mito, di Ciparisso, giovane molto amato da Apollo, e la cui compagnia preferita era quella del suo cervo. Un giorno lo uccise accidentalmente, e provò un tal dolore, che Apollo lo trasformò in cipresso, albero della tristezza di cui le foglie somigliano a lacrime (Cf. Ovidio, Metamorfosi, X). Per i Cristiani, il cipresso è uno dei quattro alberi che costituirono la Croce (con palma, cedro e ulivo). Alcuni cipressi italiani sono celebri, tra cui il Viale dei cipressi che va da Bolgheri a San Guido (Cf. la poesia di Giosuè Carducci, Davanti San Guido). I Romani piantavano cipressi per darli in dote alle figlie. Le cyprès // Associé au culte des morts et au dieu Pluton par la Grèce antique et par les civilisations orientales. Lié à un mythe, celui de Cyparissos, jeune homme très aimé d’Apollon, et dont la compagnie préférée était celle de son cerf Un jour, il le tua accidentellement, et il éprouva une telle douleur qu’Apollon le transforma en cyprès, arbre de la tristesse dont les feuilles ressemblent à des larmes (Cf. Ovide, Métamorphoses, X). Pour les Chrétiens, le cyprès est un des quatre arbres qui constituèrent la Croix (avec le palmier, le cèdre et l’olivier). Quelques cyprès italiens sont célèbres, dont ’’Allée des Cyprès qui va de Bolgheri à San Guido (Cf. la poésie de Giosuè Carducci, Davanti San Guido). Les Romains plantaient des cyprès pour les donner en dot à leur fille. L’edera // era simbolo di fedeltà, ma anche pianta funeraria, considerata come quella che soffocava le altre. L’albero era dedicato a Bacco, che lo creò in memoria di un giovane innamorato di lui, che si esibiva in acrobazie spericolate  ; Bacco fece dunque una pianta che si poteva arrampicare su qualsiasi superficie  ; si rappresentava Bacco con una corona d’edera che proteggeva in caso di eccesso di vino. Le lierre // était symbole de fidélité, mais aussi plante funéraire, considérée comme celle qui suffoquait les autres.L’arbre était consacré à Bacchus, qui le créa en mémoire d’un jeune homme amoureux de lui, qui s’exhibait en acrobaties dangereuses; Bacchus fit donc une plante qui pouvait grimper sur n’importe quelle surface  ; on représentait Bacchus avec une couronne de lierre qui protégeait en cas d’un excès de vin. Il frassino // simbolo forte della mitologia scandinava e celta, di conoscenza, rinascita e iniziazione, usato dai druidi nelle cerimonie rituali. Aveva qualità magiche contro il malaugurio delle donne e contro i serpenti. Le donne avevano amuleti di frassino per far battere il cuore dell’uomo desiderato. Per i Celti era l’albero cosmico, l’asse del mondo, che ospitava animali come lo scoiattolo, l’aquila e il serpente. Nella mitologia greca, era l’albero del dio Poseidone, dio del mare, delle acque e dei terremoti, le Meliadi erano le ninfe del frassino (Melia = frêne), nato dal sangue di Urano caduto su Gea. Fu Melia a generare Io, amata da Zeus. Esiodo dice che gli uomini dell’età del ferro nacquero dal frassino. In altre leggende proteggevano i bambini abbandonati sotto gli alberi, e in altre le Meliadi erano divinità della battaglia, perchè i giavellotti erano costruiti con legno di frassino. Nella lotta con i Titani, gli dei vinsero grazie alle loro armi di frassino. Le frêne // Symbole fort de la mythologie scandinave et celte, de connaissance, renaissance et initiation, utilisé par les Druides dans les cérémonies rituelles. Il avait des qualités magiques contre le mauvais œil des femmes et contre les serpents. Les femmes avaient des amulettes de frêne pour faire battre le cœur de l’homme désiré. Pour les Celtes, c’était l’arbre cosmique, l’axe du monde, qui abritait des animaux comme l’écureuil, l’aigle et le serpent Dans la mythologie grecque, c’était l’arbre du dieu Poséidon, dieu de la mer, des eaux et des tremblements de terre, les Méliades étaient les nymphes du frêne (Melia = frêne), né du sang d’Uranus tombé sur Gea. Ce fut Melia qui engendra Io, aimée de Zeus. Ésiode dit que les hommes de l’âge du fer naquirent du frêne. Dans d’autres légendes elles protégeaient les enfants abandonnés sous les arbres, et dans d’autres, les Méliades étaient des divinités de la bataille, parce que les javelots étaient construits en bois de frêne. Dans la lutte contre les Titans, les dieux avaient vaincu grâce à leurs armes de frêne. Il leccio // Spesso cantato dagli Etruschi e dai poeti romani, perchè era elemento del paesaggio latino. La Ciminia, selva vicino a Viterbo, era sacra per gli Etruschi per la grandezza dei lecci. Il Vaticano (Città degli indovini che vaticinavano), fu costruito laddove era il leccio più antico di Roma, che aveva un’iscrizione in bronzo con caratteri etruschi ; la pianta attirava i fulmini e fu considerata come pianta oracolare.          Per i Greci, il leccio era dedicato alla dea Ecate, ancella di Persefone negli Inferi, e le tre Parche si coronavano di rami di leccio  ; e si finì col definire il leccio l’albero sinistro consultato per gli oracoli. Ovidio narra che le api, simboli delle anime immortali, si posavano sul leccio di cui amavano gli amenti gialli. Ai piedi dell’Aventino si diceva che c’era un bosco di lecci dove viveva la ninfa Egeria che ispirava re Numa Pompilio. Per  i Cristiani, il leccio avrebbe offerto il suo legno per la Croce della Passione di Cristo, divenendo simbolo di Giuda e albero maledetto. Ma ad Egidio, compagno di Francesco d’Assisi, il Signore appariva sotto un leccio ed era simbolo di Redenzione. All’Eremo delle Carceri, si mostra un leccio  antichissimo di cui si dice erroneamente che fu l’albero dove san Francesco fece il discorso agli uccelli (Cf. https.//latopinadellavalleargentina.wordpress.com). Il leccio dà il suo nome alla città di Lecce, Puglia (Cf. il suo stemma). Un ramo di leccio (o di quercia) avvolge la stella dell’emblema della Repubblica italiana con un ramo d’ulivo. Le chêne vert // Souvent chanté par les Étrusques et par les poètes romains, parce que c’était un élément du paysage latin. La Ciminia, forêt proche de Viterbo, était sacrée pour les Étrusques à cause de la grandeur des chênes verts. Le Vatican (ville des devins qui vaticinaient), fut construit là où était le chêne vert le plus ancien de Rome, qui avait une inscription en bronze avec des caractères étrusques; la plante attirait les éclairs et fut considérée comme plante oraculaire. Pour les Grecs, le chêne vert était consacré à la déesse Hécate, servante de Perséphone dans les Enfers, et les trois Parques se couronnaient de branches de chêne vert  ; et on finit par définir le chêne vert comme un arbre sinistre consulté pour les oracles. Ovide raconte que les abeilles, symboles des âmes immortelles se posaient sur le chêne vert dont elles aimaient les chatons jaunes. Au pied de l’Aventin on disait qu’il y avait un bois de chênes verts où vivait la Nymphe Égérie qui inspirait le roi Numa Pompilius. Pour les Chrétiens, le chêne vert aurait offert son bois pour la Croix de la Passion du Christ, devenant symbole de Judas et arbre maudit. Mais à Égide, compagnon de François d’Assise, le Seigneur apparaissait sous un chêne vert qui était symbole de Rédemption. À l’Ermitage des Prisons, on montre un chêne vert très ancien dont on dit par erreur qu’il fut l’arbre où saint François fit son discours aux oiseaux. Le «  leccio  » donne son nom à la ville de Lecce, dans les Pouilles (Cf. son emblème). Une branche de chêne vert (ou de chêne) entoure l’étoile de la République Italienne avec une branche d’olivier. La marruca // detta spina di Cristo, perchè le sue spine sarebbero servite a fabbricare la corona di spine posta sulla testa di Cristo. Le paliute (l’euphorbe)  // dit Épine du Christ, parce que ses épines auraient servi à fabriquer la couronne d’épines posée sur la tête du Christ. Il mirto // Albero dedicato a Venere, dea dell’amore e della bellezza. Nella mitologia romana, è anche uno dei simboli della dea Venere e del dio Giove.          Nella mitologia greca, le sacerdotesse portavano mirto nel tempio di Demetra e Persefone, durante i misteri Eleusini. Gli iniziati ai misteri diosiniaci si coronavano la fronte con mirto. Infatti, per far liberare la madre dagli Inferi, Dionisio doveva dare qualcosa in cambio,  una cosa a cui lui teneva molto. Il dio desse allora il mirto, una sua pianta prediletta. Adone, amante di Venere, è associato al mirto e alla rosa. In tutta l’Antichità e fino al Medioevo, il mirto ha un posto importante col lauro e coll’ulivo. In alcuni paesi, il mirto è simbolo di virginità. (Cf.https://booksofdante.wordpress.com) Le myrte // Arbre consacré à Vénus, déesse de l’amour et de la beauté. Dans la mythologue romaine, il est aussi un des symboles de la déesse Vénus et du dieu Jupiter. Dans la mythologie grecque, les prêtresses portaient du myrte dans le temple de Déméter et de Perséphone lors des mystères d’Eleusis. Les initiés aux mystères de  Dionysos  couronnaient leur front de myrte. En effet, pour faire relâcher sa mère des Enfers, Dionysos devait donner quelque chose en.échange, une chose à laquelle il tenait beaucoup. Le dieu céda alors le myrte, une de ses plantes favorites. Adonis, l’amant de Vénus est associé au myrte et à la rose. Dans toute l’Antiquité et jusqu’au Moyen-Âge, le myrte a une place importante avec le laurier et l’olivier. Dans certains pays, le myrte est un symbole de virginité. L’olivo // É dedicato ad Atena che si contendeva la sovranità dell’Attica con Poseidone, e la regione sarebbe data a quello che le avrebe fatto il dono più bello. Poseidone fece sorgere dalla terra un cavallo (e una fonte d’acqua salata) e Atena un olivo con i frutti. Zeus scelse l’olivo, e vinse lei.  L’olivo diventò un nutrimento del popolo e simbolo di pace e di prudenza. I Romani lo dedicavano a Minerva e fu simbolo di vittoria e di benessere. La mazza di Ercole era fatta di legno d’olivo, e anche il palo con cui Ulisse accecò il Ciclope (Cf. Iliade). Vedi anche nella Bibbia, il ramo d’olivo della colomba di Noé, o la preghiera di Gesù sul Monte degli Olivi. I membri dell’Accademia Francese hanno un abito verde decorato di rami d’olivi. Una presenza veramente universale ! L’olivier // Il est consacré à Athéna qui se disputait la souveraineté de l’Attique (aujourd’hui Athènes) avec Poséidon, et la région serait donnée à qui lui ferait le don le plus beau. Poséidon fit surgir de la terre un cheval et  une source d’eau salée) et Athéna un olivier avec ses fruits. Zeus choisit l’olivier et c’est elle qui l’emporta. L’olivier devint une nourriture du peuple et symbole de paix et de prudence. Les Romains le consacraient à Minerve et il fut symbole de victoire et de bien-être. La massue d’Hercule  était de bois d’olivier ainsi que le pieu avec lequel Ulysse aveugla le Cyclope (Cf. l’Iliade). Voir aussi dans la Bible, le rameau d’olivier de la colombe de Noé ou la prière de Jésus sur le Mont des Oliviers. Les membres de l’Académie Française ont un habit vert décoré de branches d’olivier. Une présence vraiment universelle  ! L’olmo // Albero mitologico materno, nella mitologia nordica  : il primo uomo sarebbe nato da un frassino, la prima donna da un olmo  ; e le donne si rivolgono all’olmo per ottenere la fecondità. Nella mitologia greco-romana, è legato a Morfeo, letteralmente «  quello che riproduce les forme  », dio del sonno e delle chimere, figlio di Hypnos (il sonno, che era fratello di Thanatos, la morte) e della Notte. L’olmo è dunque l’albero del sonno eterno, la morte. Virgilio parla di un olmo all’ingresso dell’Averno (Eneide, VI, 282-284), porte de l’Enfer. L’olmo è legato a un evento storico  : durante la guerra tra i Romani e i Cimbri, un olmo si sarebbe raddrizzato sull’altare di Giunone e avrebbe permesso la vittoria dei Romani, finora vinti. Per i Cristiani, l’olmo era legato al trascendente  : molte apparizioni della Vergine succedevano sotto un olmo e Padre Pio vi ricevette le stigmate (racconta la leggenda) ! Nel Medioevo, si rendeva la giustizia sotto un olmo o sotto una quercia. L’orme // Arbre mythologique maternel dans la mythologie nordique  : le premier homme serait né d’un frêne, la première femme d’un orme  ; et les femmes s’adressent à l’orme pour obtenir la  fécondité. Dans la mythologie gréco- romaine, il est lié à Morphée, littéralement «  celui qui reproduit les formes  », dieu du sommeil et des chimères, fils d’Hypnos (le sommeil, qui était frère de Thanatos, la mort) et de la Nuit. L’orme est donc l’arbre du sommeil éternel, la mort. Virgile parle d’un orme à l’entrée de l’Averne, porte de l’Enfer. L’orme est lié à un événement historique  ; durant la guerre entre les Romains et les Cimbres, un orme se serait redressé sur l’autel de Junon et aurait permis la victoire des Romains, jusqu’alors vaincus. Pour les Chrétiens, l’orme était lié au transcendant  : beaucoup d’apparitions de la Vierge se produisaient sous un orme, et Padre Pio y reçut les stigmates (raconte la légende)  ! Au Moyen-Âge, on rendait la justice sous un orme ou sous un chêne. L’ontano // L’Odissea racconta che davanti alla grotta di Calipso cresceva una foresta di ontani, pioppi e cipressi, simboli di morte e resurrezione. Nel Medioevo, evocò simboli sinistri a causa dei suoi rami contorti  ; se tagliato, produceva una linfa sanguigna (Cf. Goethe, Il re degli ontani). Era sacro ai Druidi, per i quali darebbe protezione spirituale e fisica. Era anche detto «  l’albero delle streghe  » per la sua connessione all’acqua e alla luna. Sviluppandosi lungo i fiumi, è considerato  simbolo di rinascita spirituale, rimedio all’ansia e al nervosismo. In Grecia era simbolo della vita dopo la morte, e rappresentava i quattro elementi, l’Acqua per il suo luogo di nascita, la Terra per il suo colore bruno, l’Aria perché i primi strumenti di musica (Cf. Siringa) erano fatti con il suo legno, il Fuoco perché il suo creatore fu il primo utilizzatore del fuoco dato da Prometeo.        L’aulne (le verne, le vergne) // L’Odyssée raconte que devant la grotte de Calypso poussait une forêt d’aulnes, de peupliers et de cyprès, symboles de mort et de résurrection. Au Moyen-Âge, il évoqua des symboles sinistres, à cause de ses branches tordues  ; si on le coupait, il produisait une sève couleur de sang. Il était consacré aux Druides pour lesquels il donnerait  protection spirituelle et physique. On l’appelait aussi «  l’arbre des sorcières  » à cause de son rapport à l’eau et à la lune. Comme il se développe le long des fleuves, il est considéré comme symbole de renaissance spirituelle, remède à l’anxiété et à la nervosité. En Grèce, il était le symbole de la vie après la mort, et il représentait les 4 éléments, l’Eau pour son lieu de naissance, la Terre pour sa couleur brune, l’Air parce que les premiers instruments de musique (Cfr. Syrinx) étaient faits avec son bois, le Feu pârce que son créateur fut le premier utilisateur du feu donné par Prométhée. Il pino // Pan tentò di violentare la ninfa Pitis, e per sfuggirgli, chiese di essere trasformata in albero, e divenne un pino nero. Un’altra leggenda racconta che Pitis amava Pan e Borea  ; scelse Pan, e Borea si vendicò mandando su Pitis un soffio impetuoso, precipitandola dall’alto di una roccia. La terra impietosita transformò il suo corpo in pino, e Pan addolorato adornò la sua fronte con corone di rami di pino. Ma questa è soltanto una delle leggende legate al pino, che appare nella mitologia dalla più lontana antichità, per esempio nelle storie legate ad Attis (Atys), figlio e amante della dea Cibele. In Frigia, si raccontava che Zeus fece nascere l’ermafrodito Agditis masturbandosi su Cibele  ; spaventati dalla sua forza, gli dei evirarono Agditis e dal suo sangue nacque un mandorlo che fecondò Nana, figlia d’un fiume, che generò Attis : questo, impazzito da Cibele gelosa di una ninfa, fuggì e si evirò, facendo nascere dal suo sangue un pino, poi dedicato a Cibele (Cf sito  : bmirgain.skyrock.com), e un fallo avvolto da tessuti rappresenta quello di Attis. La pigna diventa un elemento della decorazione … e si finisce col personaggio di Pinocchio  !         Le pin // Pan tenta de violer la nymphe Pitis, et pour lui échapper, elle demanda à être transformée en arbre, et elle devint un pin noir. Une autre légende raconte que Pitis aimait Pan et Borée  ; elle choisit Pan, et Borée se vengea en envoyant sur Pitis un souffle impétueux, la précipitant du haut d’un rocher. La terre prise de pitié transforma son corps en pin, et Pan malheureux orna son front d’une couronne de branches de pin. Mais c’est là seulement une des légendes liées au pin, qui apparaît dans la mythologie depuis la plus lointaine antiquité, par exemple dans les histoires liées à Atys, fils et amant de la déesse Cybèle. En Phrygie, on racontait que Zeus fit naître l’hermaphrodite Agditis en se masturbant sur Cybèle  ; effrayés par sa force, les dieux émasculèrent Agditis et de son sang naquit un amandier qui féconda Nana, fille d’un fleuve, qui engendra Atys  ; celui-ci, rendu fou par Cybèle jalouse d’une nymphe, s’enfuit et s’émascula, faisant naître de son sang un  pin, consacré ensuite à Cybèle, et un phallus enveloppé de tissus représente celui d’Atys. La pomme de pin devient un élément de la décoration … et on finit avec le personnage de Pinocchio. Il pioppo // Il termine deriva da «  «  populus  » (popolo dei fiumi). La mitologia racconta che a Fetonte, figlio del dio del sole, Elio, un giorno promise di realizzare ogni suo desiderio. Fetonte chiese di poter guidare il carro del sole, ma spaventato dal’altezza, condusse il verso il basso, producendo numerosi incendi che suscitarono le proteste degli dei. Zeus colpì allora Fetonte con una freccia che lo precipitò nell’Eridano (il Po). Le sue sorelle, le Eliadi, raccolsero le sue ceneri e si disperarono tanto da essere trasformate in pioppi neri, che diventano simbolo di morte funesta. Invece il pioppo bianco fu chiamato dai Greci Leùke, nome di una ninfa che, inseguita da Ade, non volendo cedere ai suoi desideri, fuggì fino ai confini degli Inferi, verso il fiume Mnemosine (= la memoria), al confine tra il Tartaro, regno di Ade, e l’Eliseo, regno dei beati  ; chiese di essere trasformata in albero e diventò un pioppo bianco, simbolo di morte luminosa e felice. Le peuplier // Le terme vient de «  populus  » (le peuple des fleuves). La mythologie raconte que à Phaéton, fils du dieu du Soleil, Hélios, ce dernier promit un jour de réaliser tous ses désirs. Phaéton demanda de pouvoir conduire le char du Soleil, mais épouvanté par la hauteur, il conduisit le char vers le bas, produisant de nombreux incendies qui suscitèrent les protestations des dieux. Zeus frappa alors Phaéton d’une flèche qui le précipita dans l’Éridan (le Pô). Ses sœurs, les Héliades, recueillirent ses cendres, et se désespérèrent tant qu’elles furent transformées en peupliers noirs, qui devinrent symbole de mort funeste. Au contraire, le peuplier blanc fut appelé par les Grecs Leukè, nom d’une nymphe qui poursuivie par Hadès, ne voulant pas céder à ses désirs, s’enfuit jusqu’au bord de l’Enfer, vers le fleuve Mnémosyne (la mémoire), à la frontière entre le Tartare, royaume  d’Hadès et l’Élysée, royaume des bienheureux  ; elle demanda à être transformée en arbre et devint un peuplier blanc, symbole de mort lumineuse et heureuse. La quercia // era l’albero delle ninfe Driadi (Dryas = quercia sacra al dio), e delle ninfe Amadriadi (in greco, = coesistente con gli alberi), che vivevano negli alberi, morivano se l’albero moriva o era tagliato. Alcune vivevano in altri alberi, il castagno, il ciliegio, il gelso, il pioppo, la vite, il fico. La quercia è un albero sacro , su cui cresceva il vischio ricercato dai druidi. Era l’albero del potere, la regina delle piante ; veniva usato per fabbricare le navi e gli scudi ; la ghianda era seme della scienza divina (Cf. Internet  : le statut du chêne dans la mythologie et la langue grecque, Thèse Lyon 2).         Le chêne // C’était l’arbre des nymphes Dryades (Dryas = chêne sacré des dieux), et des nymphes Hamadryades (en grec, = qui coexistent avec les arbres), qui vivaient dans les arbres, mouraient si l’arbre mourait ou était coupé. Quelques-unes vivaient dans d’autres arbres, le châtaignier, le cerisier, le mûrier, le peuplier, la vigne, le figuier. Le chêne est un arbre sacré, sur lequel poussait le gui recherché par les Druides. C’était l’arbre du pouvoir, le roi des  plantes ; il était utilisé pour fabriquer les navires et les boucliers  ;  le gland était la semence de la science divine. Il salice // Simbolo lunare di rinascita, per la sua crescita rapida, legato con la divinità femminile del destino, a  Ecate, dea della Luna e degli Inferi ; albero delle  streghe, serviva per fabbricare le loro scope. È legato anche al mito di Aretusa, ninfa che per bagnarsi mise i suoi vestiti su un salice e fu proseguita dal fiume Alfeo, per sfuggire al quale fu trasformata in fontana (Sicilia). Le saule // Symbole lunaire de renaissance, à cause de sa croissance rapide, lié à la divinité féminine du destin, à Hécate, déesse de la Lune et des Enfers  ; arbre des sorcières, il leur servait pour fabriquer leurs balais. Le saule est lié aussi au mythe d’Arérhuse, nymphe qui pour se baigner, mit ses vêtements sur un saule et fut poursuivie par le fleuve Alphée  ; pour le fuir elle fut transformée en fontaine (Sicile). Il sambuco // Presso i Celti, albero magico simbolo di rinascita  ; forniva il legno  dello zufolo rituale e le bacche della bevanda rituale dei druidi. Proteggeva il bestiame. Le sureau // Près des Celtes, arbre magique symbole de renaissance  ; il fournissait le bois du pipeau rituel et les baies de la boisson rituelle des Druides. Il protégeait le bétail. Il sorbo // albero della sapienza e della rinascita, i cui rami formavano la bacchetta dei Druidi.         Le sorbier // Arbre de la sagesse et de la renaissance, dont les branches formaient la baguette des Druides. Il tasso // dedicato ad Ecate, simbolo di autorità. Dall’antichità fu usato per fabbricare archi, frecce e lance, e il nome greco significava «  lancia  »  ; fu detto «  albero della morte  », per la sua tossicità. Presso i Celti, era associato al 21 dicembre, giorno in cui il Sole rinasceva dal ventre del mondo  ; forniva il bastone dei Druidi e apriva le porte tra il mondo dei morti e il mondo dei vivi. Per questo i Greci l’avevano dedicato a Ecate, divinità degli Inferi. Ma la morte era anche accesso ad una nuova vita, e il tasso significava anche una promessa di vita. Il tasso era l’albero della morte  : era il 365° giorno, quello della morte dell’anno.        L’if //. Dès l’Antiquité il fut utilisé, consacré à Hécate, symbole d’autorité. Dès l’Antiquité il fut utilisé pour fabriquer des arcs, des flèches et des lances, et le nom grec signifiait «  lance  ». Il fut appelé «  arbre de la mort  » à cause de sa toxicité. Chez les Celtes, il était associé au 21 décembre, jour où le Soleil renaissait du ventre du monde  ; il fournissait le bâton des Druides et ouvrait les portes entre le monde des morts et le monde des vivants. C’est pour cela que les Grecs l’avaient consacré à Hécate, divinité des Enfers. Mais la mort était aussi l’accès à une nouvelle vie, et l’if signifiait aussi une promesse de vie. L’if était l’arbre de la mort  : il était le 365e jour de l’année, celui de la mort de l’année. Il tiglio // Da una relazione tra la ninfa Filira, figlia d’Oceano, e Crono, nacque un bambino mostruoso, il centauro Chirone, metà uomo, metà cavallo. Per la vergogna, la ninfa fu trasformata in tiglio. Presso i Celti, albero della sensualità, simbolo di immortalità, albero sacro piantato lungo le strade per proteggere i contadini. Le tilleul // D’une relation entre la nymphe Philira, fille de l’Océan et Chronos, naquit un enfant monstrueux, le Centaure Chiron, mi- homme, mi-cheval. De honte, la nymphe fut transformée en tilleul.         Chez les Celtes, arbre de la sensualité, symbole d’immortalité, arbre sacré planté le long des routes pour protéger les paysans. Page suivante
Raffaello Morghen (1758-1803), Dante, Pétrarque, Boccace couronnés
Domenichino, Transformation de Cyparisse, 1616
Évelyn De Morgan, Amadryade et Dryade.
Représentation classique de la Dryade.
René Antoine Houasse, Alphée et Aréthuse - Versailles