beaucoup plus qu’il ne semble de l’époque où elles l’emportent, c’est-à-dire la fin des années ’50 et les années ‘60.
Mais les choses commencent dans les années ’30 : dans la nuit entre le samedi 4 et le dimanche 5 juin 1932, départ du premier train populaire de Turin à Venise : 1200 personnes
pour le prix spécial de 30 lires aller-retour (70% de réduction). D’autres convois analogues partaient de Milan, Gênes, Bologne, Rome, Naples, et les semaines suivantes de Côme,
Pavie, Varese, Vercelli. Toute une propagande en parle pour célébrer la bienveillance du Régime fasciste pour le peuple.
À l’époque on voyage très peu : seuls prenaient le train régulièrement les commis voyageurs des grandes industries du Nord, les jeunes paysans qui partaient au service militaire,
prenant le train pour la première fois, ou les gens qui se rendaient à l’enterrement d’un parent ou à la naissance de leur petite fille.
C’était le début du tourisme de masse, après la crise de 1929 qui avait aussi frappé l’Italie, créant du chômage et des baisses de salaires. 1932
marque le début de la reprise. Et on va pouvoir aller passer le dimanche à Venise, à Viareggio, sur les Dolomites. On avait le temps de visiter Saint-
Marc, de photographier sa femme en train de donner des graines aux pigeons et de manger un repas « Spécial » pour 5 lires, « repas spécial pour
les promeneurs des trains populaires ».
C’est aussi le début des bains de mer. Utilisés depuis la fin du XIXe siècle à des fins thérapeutiques par les gens riches dans la Versilia ou à Cattolica,
où déjà dans les grands hôtels, des tuyaux apportaient de l’eau de mer prise loin du bord et
en grande profondeur pour des spray, des boissons, ou de petites douches. On
commençait même à aller planter son «casotto o baracca » sur la plage, les hommes le
matin, les femmes l’après-midi. Celles-ci ne portaient pas de maillot de bain, mais un
vêtement complet, tunique, pantalon aux genoux, chaussettes et souliers de toile, et coiffe
sur la tête, un burkini avant l’heure. Les mères de famille pouvaient porter une chemise de
nuit, et on pouvait se déshabiller dans une cabine, ou se baigner dans des cabines
spéciales hors de la vue des gens.
Mais on pensait déjà aussi à prendre le soleil, à se bronzer, et le mot « tintarella » entre
dans le langage de la bourgeoisie, emprunté à l’argot des « fiumaroli » romains qui se
baignaient depuis longtemps dans le Tibre, comme les gens du Nord dans le Pô ou ceux du
Latium dans l’Aniene ou le Tibre.
Et apparaît le maillot de bain, venu d’Amérique par les soins de Jazy Franck Gould, qui
fonde Juan les Pins, et installe les saisons d’été sur la Côte d’Azur,
avec ses palaces, tandis que sa femme Florence lance la mode des
pyjamas de plage et de soirée. On donne à un couturier ses trois
mesures (seins, taille, hanches) et on se fait fabriquer un maillot sur le modèle de ce que les cover
girls (le Signorine Grandi Firme) diffusent sur les pages des revues de mode. On passe aux maillots
de couleur, ou blancs pour les belles brunes, avec des armatures invisibles, des bretelles, etc. Même
les hommes renoncent aux maillots rayés avec des manches, au profit de slips et de shorts dont
Mussolini donne le ton sur la plage d’Ostie (Cf. ci-dessus).
En Italie, un des centres les plus animés est Viareggio, qui passe en été de 40.000 à 150.000 dans
les années ’30. Capri se développe. On consomme des glaces sur la plage, et les ongles des pieds se
teignent de rouge. Pendant ce temps on se prépare à entrer en guerre.
Cela suscite évidemment de nombreuses chansons, dont devaient se contenter ceux qui restaient en
ville, comme le suggère la publicité de Cetra.
Voici deux chansons, Strofette balneari de 1933 et Cantal o sciatore, de 1934 :
Strofette balneari
(Bixio, Masini
1933
Int. : Crivel)
Quando arriva luglio in città
oh, che caldo che fa !
L'afa toglie quasi il respir,
sembra, ahimé, di morir !
Si fan piene allor le stazion,
che vociar sui vagon :
« Ciao papà, ci verrai a trovar ? »
E si va e si va verso il mar...
Oh mare, oh mare, oh mare,
davver ci fa incantare ...
con tante bimbe grasse e magre
brunette e bionde ...
che al par di pesci
guizzan liete già in mezzo all'onde !
Oh mare, oh mare, oh mare,
nel matrimonio amico mio puoi affogare
al mare, al mare, al mare !
Sull'azzurro mare l'amor
lega i giovani cuor
quel giocondo vento maestral
spinge al rito nuzial !
E li fa così sbarazzin
che l'ingenua bambin,
prima ancor di esser là in città crede,
ahimè, esser mamma di già !
Et on commence aussi à aller en montagne, où se développe la passion du ski en hiver ou de la promenade en été. Le Régime fasciste organise des « Journées de la Neige » ; et
au lieu de l’éternel Mazzolin di di fiori, on se met à chanter Canta lo sciatore de Bixio et Cherubini :
Canta lo sciatore
(Cherubini, Bixio
1934
Altro Interprete : Crivel)
« Quel mazzolin di fiori
che vien dalla montagna ... »
Quando la neve
scende giù lieve
non esitar si deve
prendi il tuo sacco e lesto va
dove più fioccherà ...
Se il suo rigore
mette timore
a chi ha l'altano in cuore
quando nel cuor c'è gioventù
non si resiste più !
Si va sulla montagna
dove la neve il volto ci abbronzerà !
L'ardor che ci accompagna
come una fiamma il cuor ci riscalderà !
Salir, sempre salir
mentre ogni valle
canta così : Sci Sci !
Sciator, ripete il vento
solo ardimento il tuo motto sarà !
Signorinella pallida e snella
getta la tua gonnella,
la tua pelliccia di vison, mettiti il pantalon !
Vecchio scarpone
d'ogni passione
vinci la tentazione
non abbracciar più la Ninì, solo i fedeli sci !
« Quel mazzolin di fiori
che vien dalla montagna ... »
Sciator, ripete il vento,
Solo ardimento il suo motto sarà, sarà!
La chanson était tirée du film de Mario Camerini, La Signorina dell’autobus, interprété par Vittorio De Sica et Assia Noris ; le ski était alors peu pratiqué parce que très coûteux, mais
le Régime fasciste cherchait à tout prix à pousser les jeunes à faire du sport pour être des hommes forts, et cette petite marche devait les encourager !
Après la guerre, l’Italie se remet lentement des destructions et de la misère ; la constitution de1948, dans son article 36, déclare que « le travailleur a droit au repos hebdomadaire et
à des congés annuels rétribués, et il ne peut y renoncer ». Le marché du tourisme de masse va donc peu à peu se développer : en 1959, 13% des Italiens partent en vacances, 21%
au début des années ’60. On part d’abord le week-end en emportant son repas, puis 3 ou 4 jours, puis jusqu’à 20 jours à la mer ou à la montagne. Les constructions touristiques se
développent, souvent de façon désastreuse, car le Ministère du Tourisme n’est créé qu’en 1959, et il n’existe pas de politique cohérente du tourisme. La crise du pétrole des années
’70 bloque un peu l’évolution, mais le mouvement repart avec le développement de la société de consommation et en 1985, 46% des Italiens prennent des vacances, et les agences
se multiplient. Sur 50% des Italiens qui partent, plus des 90% restent en Italie. C’est donc dans les années ’60 que la chanson va surtout chanter les vacances et la plage.
Écoutons d’abord 2 chansons de Mina (Mina Anna Mazzini, née en Lombardie en 1940). Elle devient célèbre dès 1958 avec son apparition sur ls scène de la Bussola de Pietrasanta
en Toscane.
La première chanson est Tintarella di luna, qui se moque de la mode de se bronzer au soleil et de devenir violettes : les maillots de bain se sont réduits, le bikini, déjà existant dans
l’Antiquité, est repris par un couturier dès les années ’30, interdit en Italie en 1949, mais il devient à partir des années ’60 le symbole de la séduction et du sex appeal, adopté par le
cinéma, Brigitte bardot, Marilyn Monroe, Jayne Mansfiels et Ursula Andress… en attendant le monokini et le burkini !.
Tintarella di luna
(Franco Migliacci
Bruno De Filippi
Tintarella di luna
Int. : Mina, 1960)
Abbronzate, tutte chiazze,
pellirosse un po' paonazze
son le ragazze che prendono il sol
ma ce n'è una
che prende la luna.
Tintarella di luna,
tintarella color latte
tutta notte sopra il tetto
sopra al tetto come i gatti
e se c’è la luna piena
tu diventi candida.
Tintarella di luna,
tintarella color latte
che fa bianca la tua pelle
ti fa bella tra le belle
e se c'è la luna piena
tu diventi candida.
Tin tin tin
raggi di luna
tin tin tin
baciano te
al mondo nessuna è candida come te.
Tintarella di luna,
tintarella color latte
tutta notte sopra il tetto
sopra al tetto come i gatti
e se c'è la luna piena
tu diventi candida.
Tin tin tin
raggi di luna
tin tin tin
baciano te
al mondo nessuna è candida come te.
Tintarella di luna,
tintarella color latte
tutta notte sopra il tetto
sopra al tetto come i gatti
e se c'è la luna piena
tu diventi candida.
E se c'è la luna piena
tu diventi candida.
E se c’è la luna piena
tu diventi candida, candida, candida !
Une seconde chanson de Mina est Un buco nella sabbia, de 1964 : la plage est devenue le lieu des amours ou de la fin d’un amour, enterré dans le sable.
Un buco nella sabbia
(Alberto Testa
Piero Soffici
Int. : Mina, 1964)
Ho fatto un buco nella sabbia per nascondere
tutto quello che ho nel cuore per te
ci ho messo dentro tutte quante le mie lacrime
e le bugie che inventavi per me
E quando spunta, quando spuntera la luna
avrò per sempre dimenticato
e quando spunta, quando spunterà la luna
sarò di un altro innamorata
Farai un buco nella sabbia per nascondere
la delusione che ora provi per me
credevi forse che sarei venuta a piangere
e invece non tornerò piu da te
E quando spunta, quando spunterà la luna
avrò per sempre dimenticato
e quando spunta, quando spunterà la luna
sarò di un altro innamorata
(instrumental break)
Farai un buco nella sabbia per nascondere
la delusione che ora provi per me
credevi forse che sarei venuta a piangere
e invece non tornerò piu da te.
En 1962, Peppino di Capri suit la mode en chantant Saint-Tropez, lancée par Brigitte Bardot par son film de 1957, Et Dieu créa la femme, et confirmée par cette chanson :
St Tropez twist
(Cenci, Di Capri, Mazzocchi
Int. :Peppino di Capri, 1962)
A St. Tropez
la luna si desta con te
e balla il twist
contando le stelle nel ciel
ma la stella ancor più bella
non è in cielo è qui vicina a me
a St. Tropez
Ma la stella ancor più bella
non e' in cielo e' qui vicina a me
a St. Tropez
Twist, twist, tutto il mondo
Twist, twist, sta impazzendo
Sogna, vuol tornare
una lunga notte ancora mai più scordare
A St. Tropez
la gente si chiede perché
tu balli il twist
portando un vestito in lamé
Vuoi sembrare ancor più bella
ma la moda è sempre quella se
tu balli il twist
Vuoi sembrare ancor più bella
ma la moda è sempre quella se
tu balli il twist
Twist, twist, tutto il mondo
Twist, twist, sta impazzendo
,vuol tornare
una lunga notte ancora mai più scordare
A St. Tropez
la gente si chiede perché
tu balli il twist
portando un vestito in lamé
Vuoi sembrare ancor più bella
ma la moda è sempre quella se
tu balli il twist
Ballano
cantano
senti che brivido
questa è la vita fantastica di St. Tropez.
Mais la chanson de plage explose avec Sapore di sale de Gino Paoli en 1963. Il l’écrit en Sicile sur une plage déserte où il logeait avec son groupe pour un concert, et probablement
la muse est Stefania Sandrelli. Gino Paoli a dit que cela semblait une chanson « spensierata », insouciante, mais qu’elle ne l’était en aucune façon, « ce n’était qu’un flash, un éclair
de lumière, un détachement de la réalité comme devrait l’être une vacance, un éloignement temporaire des habitudes consolidées ». L’année 1963 fut en réalité une des plus
difficiles, par la mort de Jean XXIII, l’assassinat de Kennedy, la tragédie du Vajont, les premiers signes de la fin du boom économique.
Sapore di sale
Texte et musique : Gino Paoli
Eté 1963
Sapore di sale
sapore di mare
Che hai sulla pelle
Che hai sulle labbra
Quando esci dall'acqua
E ti vieni a sdraiare
Vicino a me, vicino a me.
Sapore di sale,
sapore di mare
Un gusto più amaro
Di cose perdute
Di cose lasciate
Lontano da noi
Dove il mondo è diverso
Diverso da qui
Il tempo è nei giorni
Che passano pigri
E lasciano in bocca
Il gusto del sale.
Ti butti nell'acqua
E mi lasci a guardarti
E rimango da solo
Nella sabbia e nel sole.
(bis)
Poi torni vicino e ti lasci cadere
Così nella sabbia
E nelle mie braccia
E mentre ti bacio
Sapore di sale sapore di mare
sapore di te.
En 1965, Ornella Vanoni (1934- ) reprend le même thème avec Caldo de Pino Donaggio e Vito Pallavicini
Caldo
(Pino Donaggio e Vito Pallavicini
Interprete : Ornella Vanoni
Caldo, 1965)
Caldo
com’è caldo questo sole
com’è calda la tua pelle
che si brucia sulla sabbia
anche il mio cuore è caldo
come il mio amore
quest’amore che ho per te.
Caldo
sulla punta delle dita
che ti sfiorano le labbra
le tue labbra così calde
io ti guardo felice
tu mi sorridi
esistiamo solo noi.
Amore potrei restare così
una vita accanto a te
sdraiata così,
vicina così,
e non stancarmi mai.
Caldo,
com’ è caldo questo sole
com’ è calda la tua pelle
che si brucia sulla sabbia
anche il mio cuore è caldo
come il mio amore
quest’ amore che ho per te.
quest’ amore che ho per te
Ces deux chansons sont d’une forte sensualité sans comparaison avec celle, beaucoup plus abstraite et superficielle de la plupart des chansons « de plage » présentées au Festival
de Sanremo et à la radio.
Edoardo Vianello (Rome, 1938- ) est un autre auteur important de chansons de plage, par exemple avec Abbronzatissima, de 1963 aussi, avec un arrangement d’Ennio Morricone.
Un grand succès :
Abbronzatissima
(Edoardo Vianello e Rossi,
Int. : Vianello
1963)
A A Abbronzatissima
sotto i raggi del sole
come è bello sognare
abbracciato con te.
A A Abbronzatissima
a due passi dal mare
come è dolce sentirti
respirare con me.
Sulle labbra tue dolcissime
un profumo di salsedine
sentirò per tutto il tempo
di questa estate d'amor.
Quando il viso tuo nerissimo
tornerà di nuovo pallido
questi giorni in riva al mar
non potro' dimenticar.
A A Abbronzatissima
sotto i raggi del sole
a due passi dal mare
abbracciato con te.
Sulle labbra tue dolcissime
un profumo di salsedine
sentirò per tutto il tempo
di questa estate d'amor.
Quando il viso tuo nerissimo
tornerà di nuovo pallido
questi giorni in riva al mar
non potro' dimenticar.
A A Abbronzatissima
sotto i raggi del sole
a due passi dal mare
abbracciato con te
A A Abbronzatissima
Il avait déjà écrit en 1962 Pinne, fucile ed occhiali (Palmes, fusil et lunettes
Pinne fucile ed occhiali
(Edoardo Vianello e Rossi
Int. : Vianello, 1962)
Con le pinne
fucile ed occhiali
quando il mare
è una tavola blu
sotto un cielo
di mille colori
ci tuffiamo
con la testa all'ingiù
mentre tutta la gente è assopita
sulla sabbia bruciata
dal sol
ci scambiamo
nell'acqua salata
un dolcissimo bacio d'amor
Con le pinne
fucile ed occhiali
quando il mare
è una tavola blu
sotto un cielo
di mille colori
ci tuffiamo
con la testa all'ingiù
mentre tutta la gente è assopita
sulla sabbia bruciata
dal sol
ci scambiamo
nell'acqua salata
un dolcissimo bacio d'amor
mentre tutta la gente e' assopita
sulla sabbia bruciata
dal sol
ci scambiamo
nell'acqua salata
un dolcissimo bacio
un dolcissimo bacio
un dolcissimo bacio d'amor
PAGE SUIVANTE
La chanson par thème : chants de vacances et de plage
Quand juillet arrive en ville
Oh, quelle chaleur il fait !
Le temps lourd coupe presque le souffle,
Il semble, hélas, qu’on va mourir !
Alors les gares se remplissent,
Quel brouhaha dans les wagons :
« Salut, papa, tu viendras nous trouver ? »
Et on va et on va vers la mer …
Oh mer, oh mer, oh mer,
Tu nous enchantes vraiment …
Avec tant de minettes grosses et maigres,
Petites brunes et petites blondes
Qui comme des poissons
Frétillent gaiement au milieu des eaux !
Oh mer, oh mer, oh mer,
Mon ami tu peux te noyer dans le mariage
A la mer, à la mer, à la mer !
Sur la mer bleue l’amour
Attache les coeurs jeunes
Ce joyeux vent de mistral
Pousse au rite nuptial !
Et il les rend si espiègles
Que la fillette ingénue
Croit déjà avant d’être en ville
Hélas, être déjà maman !
Le skieur chante
« Ce petit bouquet de fleurs
qui vient de la montagne … ».
Quand la neige
Descend légère
N’hésite pas, on doit le faire,
Prends ton sac et va vite
Où il neigera le plus …
Si sa rigueur
Donne de la peur,
A qui a du vent dans le coeur
Quand la jeunesse est dans le coeur
On ne résiste plus !
On va sur la montagne
Où la neige nous bronzera le visage !
L’ardeur qui nous accompagne
Comme une flamme nous chauffera le coeur !
Monter, toujours monter
Tandis que les vallées
Chantent : Ski, ski !
Skieur, répète le vent
Rien que de l’ardeur, ce sera ta devise !
Petite jeune fille pâle et mince
Jette ta jupette,
Ton manteau de vison, mets des pantalons !
Vieux godillot
De toutes les passions
Libère-toi de la tentation
N’embrasse plus Ninì, rien que tes skis fidèles !
« Ce petit bouquet de fleurs
qui vient de la montagne … ».
Skieur, répète le vent,
Rien que de l’ardeur, ce sera, ce sera ta devise !
La chanson a été écrite pour la voix de la jeune Mina et sera reprise
dans presque tous les films italiens de rock’n’roll de l’époque.
Bronzage de lune
Bronzées, toutes en taches brunes
Peaux rouges un peu, un peu violettes
Sont les jeunes filles qui prennent le soleil,
mais il y en a une
qui prend la lune.
Bronzage de lune
Bronzage couleur de lait
Toute la nuit sur le toit
Sur le toit comme les chats
Et s’il y a pleine lune
Tu deviens blanche.
Bronzage de lune
Bronzage couleur de lait
Qui rend ta peau d’une blancheur éclatante
Te fait devenir la plus belle
Et s’il ya a pleine lune
Tu deviens d’une blancheur éclatante
Tin tin tin
Les rayons de lune
Tin tin tin
T’embrassent
Personne au monde n’est aussi blanche que toi
Bronzage de lune
Bronzage couleur de lait
Toute la nuit sur le toit
Sur le toit comme les chats
Et s’il y a pleine lune
Tu deviens d’une blancheur éclatante
Tin tin tin
Les rayons de lune
Tin tin tin
T’embrassent
Personne au monde n’est aussi blanche que toi
Bronzage de lune
Bronzage couleur de lait
Toute la nuit sur le toit
Sur le toit comme les chats
Et s’il y a pleine lune
Tu deviens d’une blancheur éclatante
Et s’il y a pleine lune
Tu deviens d’une blancheur éclatante
Et s’il y a pleine lune
Tu deviens d’une blancheur éclatante, éclatante.
Un trou dans le sable
J’ai fait un trou dans le sable pour cacher
Tout ce que j’ai dans le coeur pour toi
J’ai mis dedans toutes mes larmes
Et les mensonges que tu inventais pour moi
Et quand pointe, quand pointera la lune,
J’aurai pour toujours oublié
Et quand pointe, quand pointera la lune,
Je serai amoureuse d’un autre.
Tu feras un trou dans le sable pour cacher
La déception que tu éprouves maintenant à mon égard
Tu croyais peut-être que je viendrais pleurer
Et au contraire je ne reviendrai plus chez toi.
Et quand pointe, quand pointera la lune,
J’aurai pour toujours oublié
Et quand pointe, quand pointera la lune,
Je serai amoureuse d’un autre.
Tu feras un trou dans le sable pour cacher
La déception que tu éprouves maintenant à mon égard
Tu croyais peut-être que je viendrais pleurer
Et au contraire je ne reviendrai plus chez toi.
Le twist (de l’anglais « to twist » = se tortilller) apparaît au début des
années ’60 et devient vite un phénomène de société. Di Capri écrit alors
cette chanson qui eut un succès formidable, unissant la danse avec le
parfum de Brigitte Bardot à St Tropez. Il est accompagné par les
Rockers et leur saxophoniste Gabriele Varano.
À St Tropez
La lune se lève avec toi
Et danse le twist
En comptant les étoiles dans le ciel
Mais l’étoile encore plus belle
N’est pas dans le ciel, elle est là à côté de moi
à St Tropez
Mais l’étoile encore plus belle
N’est pas dans le ciel, elle est là à côté de moi
à St Tropez
Twist, twist, tout le monde
Twist, twist, devient fou
Il rêve, il veut revenir encore
Pour une longue nuit et ne plus jamais oublier
À St Tropez
Les gens se demandent pourquoi
Tu danses le twist
En portant un vêtement de lamé
Tu veux paraître encore plus belle
Mais c’est toujours la mode si
Tu danses le twist
Tu veux paraître encore plus belle
Mais la mode est toujours la même si
Tu danses le twist
Twist, twist, tout le monde
Twist, twist, devient fou
Il rêve, il veut revenir encore
Pour une longue nuit et ne plus jamais oublier
À St Tropez
Les gens se demandent pourquoi
Tu danses le twist
En portant un vêtement de lamé
Tu veux paraître encore plus belle
Mais la mode est toujours la même si
Tu danses le twist
Ils dansent,
ils chantent
Sens quel frisson
C’est la vie fantastique de St Tropez.
Peppino di Capri danse le twist
L’arrangement est de Ennio Morricone ; le musicien de jazz est
l’argentin Gato Barbieri, saxophoniste.
Saveur de sel
Saveur de mer
Que tu as sur la peau
Que tu as sur les lèvres
Quand tu sors de l'eau
Et que tu viens t'étendre
près de moi, près de moi.
Saveur de sel
Saveur de mer
Un goût un peu amer
De choses perdues,
De choses laissées
Loin de nous,
Là où le monde est différent,
Différent d'ici
Le temps est dans les jours
Qui passent, paresseux
Et laissent dans la bouche
Le goût du sel.
Tu te jettes dans l'eau
Et tu me laisses te regarder
Et je reste seul
Dans le sable et dans le soleil.
Puis tu reviens près de moi et.tu te laisses tomber
Comme ça dans le sable
Et dans mes bras,
et tandis que je t'embrasse,
Saveur de sel, saveur de mer
Saveur de toi
Chaud
Comme il est chaud ce soleil
Comme elle est chaude ta peau
qui brûle sur le sable
mon coeur aussi est chaud
comme mon amour
cet amour que j’ai pour toi.
Chaud
Sur le bout de mes doigts
Qui t’effleurent les lèvres
Tes lèvres si chaudes.
Je te regarde heureuse
Tu me souris
Nous sommes seuls à exister.
Mon amour je pourrais rester ainsi
Une vie à côté de toi
Couchée ainsi
A tes côtés,
Et ne jamais me fatiguer.
Chaud
Comme il est chaud ce soleil
Comme elle est chaude ta peau
qui brûle sur le sable
mon coeur aussi est chaud
comme mon amour
cet amour que j’ai pour toi.
Cet amour que j’ai pour toi.
A A Absolument bronzée
Sous les rayons du soleil
Comme il est bon de rêver
En t’étreignant.
A A Absolument bronzée
A deux pas de la mer
Comme il est doux de te sentir
Respirer avec moi.
Sur tes lèvres très douces
Un parfum de sel
Je sentirai tout le temps
De cet été d’amour.
Quand ton visate très noir
Redeviendra à nouveau pâle,
Ces jours au bord de la mer
Je ne pourrai pas les oublier.
A A Absolument bronzée
Sous les rayons du soleil
Comme il est bon de rêver
En t’étreignant.
Sur tes lèvres très douces
Un parfum de sel
Je sentirai tout le temps
De cet été d’amour.
Quand ton visate très noir
Redeviendra à nouveau pâle,
Ces jours au bord de la mer
Je ne pourrai pas les oublier.
A A Absolument bronzée
Sous les rayons du soleil
A deux pas de la mer
En t’étreignant
A A Absolument bronzée
Avec mes palmes,
Mon fusil et mes lunettes
Quand la mer
Est une étendue bleue
Sous un ciel
De mille couleurs,
Nous plongeons
La tête en bas
Tandis que tout le monde est assoupi
Sur le sable brûlé
Par le soleil
Nous échangeons
Dans l’eau salée
Un très doux baiser d’amour.
Avec mes palmes,
Mon fusil et mes lunettes
Quand la mer
Est une étendue bleue
Sous un ciel
De mille couleurs,
Nous plongeons
La tête en bas
Tandis que tout le monde est assoupi
Sur le sable brûlé
Par le soleil
Nous échangeons
Dans l’eau salée
Un très doux baiser d’amour
Tandis que tous les gens sont assoupis
Sur le sable brûlé
par le soleil
Nous échangeons
Dans l’eau salée
Un très doux baiser
Un très doux baiser
Un très doux baiser d’amour
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