Parution de plusieurs ouvrages importants sur  la chanson italienne
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Parution de plusieurs ouvrages importants sur la chanson italienne 1) D’abord une nouvelle collection a vu le jour, “Chants Sons”. Elle est publiée par les Presses Universitaires de Provence, de l’Université d’Aix-Marseille (29, avenue Robert Schuman-F-13621 Aix-en-Provence), sous la direction de Perle Abbrugiati, professeure de littérature italienne à l’Université d’Aix-Marseille. Elle propose “ des analyses pluridisciplinaires du produit de la culture populaire qu’est la chanson en mettant en résonance deux modes d’expression, la langue et la musique ”. On ne peut que se réjouir qu’une Université s’intéresse à la chanson, et en particulier à la chanson italienne ; on se réjouit d’autant plus que le résultat des recherches est de qualité, séduisant et  prometteur. Le premier volume s’intitule “ Chanson : du collectif à l’intime ”, sous la direction de Joël July (2016, 346 pages, 22€). La chanson est d’abord un art collectif, dans sa fabrication, qui combine plusieurs talents, et dans son expression sur scène devant un public ; mais elle est en même temps profondément individuelle, elle sort de la bouche (du corps) d’un individu et elle nous touche individuellement dans nos sensations, nos affects, nos idées, et elle nous frappe aussi dans notre corps en nous racontant des choses qui nous ressemblent, suscitent nos enthousiasmes, nos sentiments, nous rappelle quelque chose de notre vie. Le thème est illustré dans la première partie par plusieurs articles sur le rap français (enfin on parle du rap à l’Université !). Dans la deuxième partie, “L’exhibition textuelle de l’intime”, notons l’article de Céline Pruvost, “La représentation chantée de l’intime face aux évolutions de la société italienne”, et celui de Perle Abbrugiati sur “Deuil, testament, cortège. La mort par Brassens désamorcée”. Céline Pruvost met en rapport les évolutions politiques et législatives de l’Italie dans le domaine de la famille et du couple et les modifications que cela entraîne dans l’expression de l’amour dans la chanson, dans les années ’60 et ’70, chez Luigi Tenco, Fabrizio De Andrè, Sergio Endrigo, Bruno Lauzi, Gino Paoli, c’est-à-dire les premiers “cantautori” : “ une représentation nouvelle du couple, chantée tout en douceur, où ce qui est valorisé n’est plus l’honneur  (associé à la virginité de la femme) mais la sincérité et l’expérience ” (p. 121). Elle montre ensuite les changements qui se produisent dans la façon de chanter l’amour dans les années’70, chez Francesco Guccini, Piero Ciampi, Lucio Dalla, Claudio Lolli. On aimerait connaître la suite, des années ’80 à aujourd’hui, ce serait l’amorce d’une histoire du peuple italien à travers la chanson. Cécile Prévost-Thomas s’interroge ensuite, à partir de douloureuse expériences personnelles sur ” les liens singuliers que nous entretenons avec la chanson  quand elle interroge la mort, quand elle accompagne le deuil, quand elle exprime l’ultime lien affectif, culturel qui unit les disparus et les survivants ” (p. 131). Après avoir approfondi la signification de “l’intime” dans son rapport à la mort, elle analyse des chansons comme Le Roi Renaud, Les roses blanches, etc. jusqu’à Nos absents de Grand Corps Malade, à des chansons de Barbara, Georges Brassens, Jacques Brel, Léo Ferré, Jacques Higelin, Damien Saez. Perle Abbrugiati enchaîne sur Brassens et l’importante présence du thème de la mort dans ses chansons  : “ Quoi de plus intime que la mort, grand rendez-vous avec soi-même, angoisse des angoisses, et grand rendez-vous avec nos affections profondes à travers le deuil ? Et quoi de plus collectif par ailleurs, dans la célébration d’un défunt, cérémonial par excellence qui réunit la cité autour d’une tombeau ? ” (p. 149). On lira avec grand intérêt la belle analyse des chansons de Brassens, leur originalité, leur transgression, dans ce texte de Perle Abbrugiati, suivi encore de près d’une douzaine d’articles, surtout sur la chanson française (Barbara, Zazie, le Music-Hall, etc.), dont nous ne pouvons pas rendre compte en détail, mais que nos lecteurs apprécieront. Un beau numéro, qui est aussi un bel objet, au format original de CD (Voir la couverture), et dont chaque article est présenté aussi sous forme de CD. Il se  termine par une bibliographie utile.     La seconde production des trois Centres de Recherche de l’Université d’Aix-Marseille est sous la direction de Perle Abbrugiati, Réécriture et chanson dans l’ère romane (1917, 234 pages, 19€) : “ La chanson est un creuset, où se mêlent culture littéraire, culture musicale, culture populaire, conscience collective “ et cela pose de nombreux problèmes dans la culture moderne, savoir comment la chanson se mêle à la literature, au cinéma, à la politique, comment réinterprète-t-elle des textes de poésie ? Peut-on la traduire ? (Voir sur notre site le compte-rendu du livre de Ciabattoni, dans “Actualité culturelle - Livres”). Perle Abbrugiati ouvre le numéro par une introduction où elle développe cette idée de la chanson comme creuset, d’autant plus particulier qu’à la différence d’autres arts, la chanson fait partie de nous-même, nous pouvons nous l’approprier, nous nous y retrouvons. Vient ensuite un article de Jean Guichard, qui montre qu’autrefois une poésie était toujours accompagnée de musique. La voix fait passer la poésie de l’état virtuel à la vie ; la mise en musique d’une poésie est donc une première forme de “ réécriture “ de la poésie, l’auteur en donne plusieurs exemples à travers les poésies de Dante, Cavalcanti ou Pavese mises en musique par Palladini et Gargano. Une deuxième forme de réécriture sera l’écriture d’une nouvelle chanson inspirée d’une poésie antérieure, comme c’est le cas pour plusieurs chansons de Francesco Guccini. Une troisième réécriture est la traduction d’un poème dans une chanson, comme celle de l’Invitation au voyage de Charles Baudelaire par une chanson de Franco Battiato. Le thème est développé de façon admirable par deux articles, celui de Perle Abbrugiati d’abord, consacré à la reprise du Cyrano de Bergerac  d’Edmond Rostand par le Cirano de Francesco Guccini, Quelques pieds de nez. La comparaison entre les deux oeuvres est d’une extrême précision et on la lira avec grand plaisir, si l’on connaît ces deux créations  de Rostand et de Guccini, parmi les plus belles jamais écrites. Et l’article se termine par une belle définition de ce qu’est une chanson, à la fois un rien (elle ne dure que quelques minutes) et un tout autosuffisant, “ un monde fini, une petite totalité à laquelle on ne peut rien ajouter , et rien enlever “ (p. 45). Le texte suivant de Gerhild Fuschs, De Shakespeare à Pasolini, il explique dans le détail les emprunts de la chanson de Pasolini, Che cosa sono le nuvole ? (Voir sur notre site, “Chansons”) à l’Othello de Shakespeare, en l’espace de 10 pages, et on pourra alors réécouter la chanson de Pasolini de façon plus intelligente et agréable. D’autres articles constituent le reste du livre, sur la chanson chilienne par rapport à Allende (Bernard Bessière), sur Les eaux de mars de Georges Moustaki (Adriana Coelho Florent), sur une parodie de Serge Gainsbourg par Serge Gainsbourg (Stéphane Hischi), sur la reprise du Plat pays de Jacques Brel par Herbert Pagani puis par Dario Fo (Céline Pruvost), celle de Pensées des morts de Lamartine par Georges Brassens, puis de la chanson de Brassens par Piero d’Ostra (Perle Abbrugiati). Franco  Fabbri écrit un bon article sur les covers (traduction ou interprétation d’une chanson écrite dans une autre langue) des années 1950 et 1960 en Italie. Giovanni Privitera étudie les problèmes du passage du dialecte à l’italien ou de l’italien au dialecte, après avoir souligné que la “question de la langue” est aussi importante en Italie que la “question romaine” ou la ”question méridionale”. Stéphane Chaudier conclut le livre par un article intitulé Où est la langue mineure ? L’anglais dans la chanson française Un seul regret : on aimerait dans ce type de livres avoir l’accompagnement d’un CD, mais nous connaissons les difficultés faites par les Sociétés de Droits d’Auteur… En tout cas, voilà des ouvrages que devraient lire ceux qui aiment la chanson et que devraient commander toutes les bibliothèques sérieuses d’associations ou de communes. Et nous attendons avec impatience les volumes suivants !  J.G. 06 avril 2017    2) Isabelle Felici, professeur en études italiennes à l”Université Paul Valéry de Montpellier, publie quant à elle, un nouvel ouvrage intitulé Sur Brassens et autres “enfants” d’italiens  (Presses Universitaires de la Méditerranée, 2017, 260 pages, 25€). Isabelle Felici est l’une des meilleures spécialistes des problèmes de l’immigration italienne dans le monde, et outre sa thèse, elle a déjà publié plusieurs recueils précieux sur l’immigration, Racines Italiennes en 2006, Enfants d’Italiens, quelle langue parlez-vous ? en 2009, Poésie d’un rebelle, poète, anarchiste, émigré(1876-1953), à l’Atelier de Création Libertaire (référence sur les contacts de notre site) en 2009, un beau livre sur Gigi Damiani, dont Isabelle Felici, qui connaît bien l’histoire de l’anarchisme italien, a lu et étudié l’intéressante oeuvre poétique. Damiani fait partie de ces écrivains dont l’histoire tend à “oublier “ le nom et que les Universités n’enseignent pas à leurs étudiants, comme celui d’un autre anarchiste, Pietro Gori.     Isabelle Felici consacre d’abord 26 pages à s’interroger sur un autre anarchiste en rapport avec l’Italie, car il était “le fils de l’italienne”, Georges Brassens. C’est probablement le plus “français” des enfants d’italiens, et on ignore souvent que sa mère était italienne. Brassens n’aimait pas qu’on cherche ses origines, il  disait que, n’étant pas une plante, il n’avait pas de racines, mais beaucoup de critiques ont trouvé dans ses chansons une influence italienne. La maman de Brassens s’appelait Elvira D’Agrosa (ou Albine) ; on disait qu’elle était “napolitaine”, mais c’était la référence habituelle pour désigner les Italiens du Sud. En réalité, les parents de sa mère venaient de  Marsico Nuovo en Basilicata, la région méridionale entre les Pouilles et la Calabre. Comme beaucoup d’habitants de la Basilicata, ils émigrent en France en 1880 ou 1881, mais le grand-père pense sans doute retourner en Italie, et il continue à faire enregistrer ses enfants, sauf la dernière fille, dans son village d’origine ; ainsi Elvira, bien que née à Sète, était citoyenne italienne ; le petit Georges accompagna souvent sa mère dans le cimetière des Pauvres de Sète où furent enterrés ses grands-parents, mais il avait bien connu sa grand-mère Augusta, chez qui il se réfugiait pour échapper aux corrections de sa mère quand il avait fait une bêtise. Elvira, en bonne italienne, adorait chanter, mais elle ne voulait pas que Georges et sa demi-soeur Simone deviennent musiciens, profession de misère pour elle. L’auteur décrit ensuite la passion de Georges pour la musique qu’il pratique dès son adolescence, et son goût de l’Italie dans le domaine musical, au milieu des influences multiples de cette époque, du chant des noirs, le blues, à la chanson des deux “monstres” que sont Tino Rossi et Charles Trenet ; mais il écoutait aussi beaucoup sa mère qui lui chantait des chansons populaires italiennes, on ne sait malheureusement pas exactement lesquelles, sinon probablement une série de chansons napolitaines, de Santa Lucia à Sole mio, et peut-être aussi se souvenait-il des chansons de la Basilicata que lui chantait sa grand-mère en le faisant sauter sur ses genoux, tarantelles rustiques pas encore contaminées par la musique savante ; par exemple la reprise de “Gare au gorille” n’est pas sans rappeler les reprises des tarantelles napolitaines, Funiculì funiculààààààà … Et il arrive à Georges de chanter avec Tino Rossi des chansons italiennes (Santa Lucia en italien, sur un plateau de télévision) et des tarantelles, Naples au baiser de feu… Et le goût italien est très fort dans la chanson française des années 1930 (Tino Rossi, Rina Ketty, etc.) ou des enregistrements de Caruso très diffusés à cette époque. Il faudrait ajouter que Brassens fut alors énormément traduit en italien, ce n’est pas par hasard. Isabelle Felici rappelle ensuite combien Brassens était amoureux des langues, le français d’abord  (avec le Bescherelle de son père), le breton, des dialectes (l’Occitan) et des accents (à commencer par celui des vieilles matrones italiennes qu’il imitait avec plaisir) ; il adorait Les Ritals de François Cavanna (1978). Par son milieu familial, l’oreille de Brassens était sensible aux dialectes, et l’auteur analyse les “traces italiennes” dans la langue de Brassens, et aussi dans ses amitiés, Lino Ventura (avec qui il jouait à qui mangerait le plus de pâtes !), Louis Nucera, Mario Poletti, Éric Battista, le tailleur Mario Evangelista, les guitaristes Victor Apicella et Mimi Rosso ; il envoie à un des ses amis restaurateurs de Paris une recette de cannellonis blancs de Basilicata.   Après sa mort, on évaluera mieux l’italianité de Brassens : à partir du grand succès des Ritals, il est plus facile qu’avant de s’afficher comme “italien” ! L’article se termine par une longue et utile bibliographie. Voilà un travail qui donne encore un autre intérêt à cette musique de Brassens, que nous aimons tant, et qui a tant influencé l’histoire de la chanson italienne. Le reste de l’ouvrage est consacré à des récits où d’autres “enfants d’italiens” font entendre leurs voix, un ensemble de textes qui intéressera beaucoup les immigrés, leurs nombreux descendants et les  Français qui veulent mieux comprendre quelles sont les réalités de la condition d’immigré, une réalité centrale dans notre société, que certains se refusent à accepter, comme nous le rappellent certains discours de l’extrême-droite dans la campagne présidentielle. Une série de photos illustre agréablement le recueil. J.G. 7 avril 2017  3) La Repubblica vient de publier un série de petits volumes intitulée ITALIANO (Conoscere e usare una lingua formidabile, avec le concours de l’Accademia della Crusca (une sorte d’équivalent de l’Académie Française). Le volume 9 est consacré à l’italiano in musica, Da San Francesco al rap, de deux universitaires, bons specialistes de l’histoire et de la langue de la chanson, Vittorio Coletti et Lorenzo Coveri.   Le volume, peu coûteux, sera utile à un large public, comme les autres de la série, une sorte de langue de la musique pour les nuls. Les auteurs rappellent d’abord dans la première partie la tradition fondamentale d‘ ”habiller” de musique tout texte de poésie, et résument l’histoire de l’opéra en Italie jusqu’à aujourd’hui. La seconde partie est consacrée à la langue de la chanson, résumant sommairement d’autres travaux plus  importants de Coveri ; elle étudie la nature sémiotique de la langue de la chanson, “parole pour musique”, le rôle de la chanson dans l’histoire de la langue italienne et les rapports entre la langue de la chanson et l’italien quotidien.  Après quelques chansons traditionnelles, proches de la romance de salon, le texte analyse la révolution de Modugno  avec Volare, puis celle des “cantautori”, Gino Paoli, Luigi Tenco, Fabrizio De André, Enzo Jannacci, Paolo Conte, Francesco De Gregori, Franco Battiato, Ivano Fossati ; on ose à peine croire que ne soit analysée aucune chanson du plus grand des “cantautori”, Frances Guccini. Le texte passe ensuite au couple Lucio Battisti / Mogol, à Claudio Baglioni, puis au pop et au rock, Vasco Rossi, Max Pezzali, à la chanson dialectale, donnant une liste utile des groupes dialectaux de chaque région, avant de passer aux “nouvelles tendances, nouvelles formes”, Elio e le Storie Tese, Carmen Consoli. Il ne consacre que trois pages et demi au rap, citant Jovanotti, Fabri Fibra et Caparezza.  Il termine par deux pages sur le Festival de Sanremo. La troisième partie est consacrée à “l’italien chanté hors d’italie”, évoquant quelques chanteurs italiens bien connus à l’étranger, à partir de sondages de la Société Dante Alighieri. Le quatrième chapitre s’intitule “Giocare con l’italiano”, quatre jeux de questions sur la signification de quelques textes d’opéra ou de chanson. Un ensemble utile, mais qui constitue une vulgarisation un peu décevante : pourquoi avoir oublié Guccini (et Branduardi, et d’autres…), et n’avoir consacré que si peu de place au rap, si important pour les jeunes d’aujourd’hui. Enfin, cela vaut mieux que rien ! Et l’ensemble des petits ouvrages de la série a représenté une bonne initiative. Achetez-la dans un kiosque, elle est peu coûteuse (5,90€ chacun des 14 volumes, dont ceux sur la “langue du genre” (on dit sindaco ou sindaca pour une femme maire ?), la richesse du dialecte, la langue de la mode, de la politique… ou l’abc de la grammaire italienne). J.G., 07 avril 2017 4) Soulignons la réédition en 2017 du livre de Stefano La Via, Poesia per musica e musica per poesia, Dai trovatori a Paolo Conte, Carocci Editore-Aulamagna, publié pour la première fois en 2006 et qui en est à sa 6e réédition. C’est un ouvrage difficile, un peu réservé aux spécialistes, très technique et théorique dans sa première partie ; la seconde partie est sur un CD parfois difficile à lire qui commente des musiques du moyen-âge au XXe siècle. Nous y reviendrons. 5) Signalons enfin, à la demande d’une lectrice, que le grand Canzoniere Italiano, Antologia della poesia popolare, de Pier Paolo Pasolini, publié pour la première fois en deux volumes en 1955 par Guanda, a bien été réédité en un volume de 608 pages par Garzanti en 2006, et est disponible dans le commerce au prix de 19,50€. Les 791 poésies populaires de toutes les régions d’Italie et de la Corse recueillies par Pasolini sont précédées d’une longue étude de la poésie populaire, qui reste un des grands textes existants sur la question. Les poésies sont suivies de presque 50 pages de notes et explications. La traduction des textes dialectaux est toujours donnée par Pasolini. Ne manque que la musique et une discographie. L’ensemble est très riche et comprend des poésies narratives, des strambotti, des chansons, des ninne nanne, des vilote, des stornelli, des chants sacrés, les diverses formes de chansons napolitaines, des chants grecs du Sud, des chants funèbres, des mutos sardes, des chants d’enfants, et, en appendice, des chants militaires du Risorgimento, des partisans, de l’époque fasciste. C’est un livre fondamental sur l’histoire de la chanson en Italie. J.G. 07 avril 2017