Quelques auteurs compositeurs interprètes avant les cantautori (De Angelis et fascisme 2)
,
Dans Addio canzoni americane, on est loin d'un alignement sur la pensée fasciste ; la chanson est pleine de références à des chansons étrangères connues comme Hindustan,
un fox-trot de Oliver Wallace et Harolds Weeks (années 1910), Sonny Boy est une chanson de Ray Henderson, Buddy De Sylva et Lew Brown pour un film de 1928, le
Fou chantant, de Lloyd Bacon, un grand de l'époque, Ramona et Mister Bill étaient deux musiciens blues noirs, la cuccaracha (en espagnol, le cafard) était une chanson
traditionnelle mexicaine qui eut un grand succès en Italie dans les années Trente et suscita l'écriture de plusieurs chansons italiennes écrites par de grands compositeurs
comme Michele Galdieri et Domenico Savino, Bixio et Cherubini, Eldo Di Lazzaro et Luciano Ramo. La musique confirme l'ambiguité, c'est précisément un fox-trot que
le texte affirme renvoyé outre-Atlantique, comme dans beaucoup d'autres de ses chansons De Angelis utilise des rythmes de jazz qui l'ont toujours passionné.
Addio canzoni americane
'Rodolfo De Angelis
1936)
Partono, col treno d’or,
Elles partent avec le train d'or
le canzoni dell’amor...
les chansons de l'amour...
volano laggiù,
elles volent là-bas
vanno ad Hollivood [sic]
elles vont à Hollywood
per non ritornare più !
Pour ne plus revenir !
Addio canzoni american,
Adieu chansons américaines
canzoni negre ed havaian.
Chansons nègres et hawaïennes.
Il sassofon or tacerà,
le saxophone va se taire
ed il violin non trillerà ;
et le violon ne trillera plus ;
da Indostan a Sonny boy,
d'Indostan à Sonny Boy,
non suoneranno più per noi...
ils ne joueront plus pour nous...
e tornerà la musica italiana,
et la musique italienne reviendra,
addio canzoni american !
Adieu chansons américaines !
Musica, non più fox-trot...
De la musique, plus de fox-trot...
Per chi m’ama canterò,
Pour qui m'aime je chanterai,
con l’ardente cuor,
avec mon cœur ardent,
pieno di languor
plein de langueur
dolci serenate ancor...
encore de douces sérénades
Addio canzoni american...
Adieu chansons américaines
canzoni negre e messican...
chansons nègres et mexicaines
dal Panamà o dal Perù,
du Panama ou du Pérou
a noi non tornerete più...
vous ne nous reviendrez plus...
Addio Ramona e Mister Bill,
Adieu Ramona et Mister Bill,
la cucaracha e Shangai Lil,
la cucaracha et Shangai Lil.
Musica, non più fox-trot...
Per chi m’ama canterò,
con l’ardente cuor,
pieno di languor
dolci serenate ancor...
Canzone tirolese
Chanson tyrolienne
(Rodolfo De Angelis ;
1932)
Dal Tirolo esser venuti con intera carovana Du Tyrol eux être venus avec toute une caravane
per vedere Martesana e gran Duomo di Milano pour voir Martesana et grand Dôme de Milan
Noi mangiatza panettone visitate Gallerie Nous avoir mangé panettone visité Galeries
poi cantate per la via questa piccola canzon puis avons chanté dans la rue cette petite chanson.
A Firenze aver girato tutta piazza Signoria À Florence avoir tourné dans toute la place Signoria
comperato per la via grande mazzo tulipan acheté dans la rue grand bouquets de tulipes
visitato antichitate, aver visto nostra moglie visité antiquités, notre femme avoir vu
grande statua senza foglia e non voler più grande statue sans feuille et ne plus vouloir partir.
Noi viaggiato fino a Roma per vedere capitale Nous voyagé jusqu'à Rome pour voir capitale
incontrato generale che comanda guarnigion rencontré général qui commande la garnison
visitato Colosseo, visto letto di Nerone visité Colisée, vu le lit de Néron
salutato pizzardone poi tornato alla stazion salué flic puis retourné à la gare.
Il Vesuvio visitato arrivati anche a Pompei Le Vésuve visité, nous arrivé jusqu'à Pompéi,
comperato scarabei di grandissimo valor. Ja ! acheté des scarabées de très grande valeur. Ja !
In un grande ristorante aver visto con diletto Dans un grand restaurant, avoir vu avec plaisir
gran poeta Marinetti che mangiava macaron grand poète Marinetti qui mangeait macaronis.
E la terra italiana tutta quanta aver girar Et nous avoir tourné toute la terre italienne
e dovunque aver mangiato amaretti e chocolat et partout avoir mangé macarons et chocolat
Sempre uniti in carovana con la mazza gli Toujours unis en caravane avec masse et gros souliers
scarponi
noi cantato le canzoni della terra del Tirol. nous avoir chanté les chansons de la terre du Tyrol.
Une satire très actuelle d'un tourisme de masse (en caravane) qui ne va découvrir que les choses les plus superficielles de ville et avoir surtout mangé ce que l'on dit devoir
manger (le panettone à Milan) et acheté ce que l'on vend aux touristes, alors que ce ne sont que des imitations. De Angelis s'amuse même à évoquer Marinetti mangeant
des pâtes que celui-ci disait avoir toujours détesté. Ils sont fascinés par les uniformes militaires et les flics, tandis que leurs femmes restent contemplatives devant les nus
masculins « sans feuille » (le David de Michelange ?). Et puis ils rentrent en reprenant les chansons de chez eux, leur voyage ne leur a évidemment rien appris d'important et
de nouveau. Le problème du Tyrol, du Trentin Haut-Adige était alors très actuel, rattache en 1919 à l'Italie qui voulut l'italianiser.
Martesana est la zone de la Brianza, au nord-est de Milan qui comprend la paroisse de Gorgonzola, aujourd'hui partie orientale de la Ville métropolitaine de Milan qui comprend
le « naviglio » (le canal) de la Martesana, dont les rives sont célèbres pour leurs pâtisseries.
La carioca (È la danza dell'oca)
(Rodolfo De Angelis,
1934)
È la danza dell'oca !
C'est la danse de l'oie !
Come le stoffe di Biella,
comme les étoffes de Biella,
anche la musica bella
la belle musique aussi
varca la nostra frontiera
f ranchit notre frontière
e con marca straniera ritorna quaggiù !
Et revient ici-bas avec une marque étrangère !
Tutte le frasi d'amore,
toutes les phrases d'amour,
che ci cantarpnp in cuore
qui ont chanté dans notre cœur,
l'hanno adattate e ridotte a matchiche,
ils les ont adaptées et réduites à des matchiches
a fox-trot, a carioca laggiù !
À des fox-trot, à des cariocas ici en Italie !
Carioca,
Carioca,
è la danza dell'oca,
c'est la danse de l'oie,
l'ha inventat una cuoca
c'est une cuisinière qui l'a inventée
trasferita in Chili.
Transférée au Chili.
Carioca,
Carioca,
è una danza che infoca,
c'est une danse qui enflamme,
chi ha pelle di foca
qui a une peau de phoque
può ballare così !
Peut danser comme ça !
Questa è la danza nuova che ci consola
C'est la danse nouvelle qui nous console,
ti fa stancare il piede e seccar la gola !
Te fatigue le pied et te sèche la gorge !
Ma, carioca,
Mais, carioca,
è la danza dell'oca,
c'est la danse de l'oie,
l'ha inventata una cuoca
c'est une cuisinière qui l'a inventée
che risiede in Chili.
Qui réside au Chili.
Oggi dovunque si balla
Aujourd’hui, partout où l'on danse
regna il trombone con palla,
règne le trombone,
niente più flauti e legni,
plus de flûtes et de bois,
non sono più degni di farsi sentire !
Ils ne sont plus dignes de se faire entendre !
Questa è la danza più allegra,
C'est la danse la plus gaie,
questa è la danza che strega,
c'est la danse qui enchante,
danza dal ritmo negro
danse au rythme nègre
che sempre più negro diventa ogni dì.
Qui devient toujours plus nègre tous les jours.
Carioca,
Carioca,
il mio labbro t'invoca,
mes lèvres t'invoquent,
il mio cuore si loca
mon cœur se loue
me lo voglio affittar.
je veux le donner en location.
Carioca,
Carioca,
a che giuoco si giuoca ?
À quel jeu est-ce qu'on jour ?
Del colore del moka
De la couleur du moka
tu mi fai diventar !
Tu me fais devenir !
Questa è la danza nuova che fa furore,
C'est la danse nouvelle qui fait fureur,
danza che fa impazzire col suo rumore !
Danse qui rend fou par son bruit !
Carioca,
Carioca,
Ho mangiato tapioka,
j'ai mangé du tapioca,
Ho la voce un po' fioca
j'ai la voix un peu faible
e non posso ballar !
Et je ne peux pas danser !
Carioca,
Carioca,
tra la danza e la cuoca,
entre la danse et la cuisinière,
preferisco quell'oca
je préfère cette oie
che si balla così
que l'on danse comme ça !
È la danza dell'oca !
C'est la danse de l'oie !
Musica, non più fox-trot...
Per chi m’ama canterò,
con l’ardente cuor,
pieno di languor
dolci serenate ancor...
De Angelis invente la légende de la cuisinière. La matchiche (le tango brésilien) est une danse née au Brésil en 1868, parallèlement au tango en Argentine et en Uruguay.
C'est une danse afro-brésilienne développée par les esclaves noirs du Mozambique, du nom d'une ville de ce pays. Elle s'exporte en Europe au début du XXe siècle. La
carioca (à l'origine nom des habitants de Rio de Janeiro) est une danse et chanson d'amour très sensuelle écrite en 1933 pour un film où elle est dansée par Fred Astaire et
Ginger Roger. C'est un mélange humoristique de plusieurs autres danses brésiliennes, mexicaines, espagnoles, jazz américain et deviendra en Europe un succès repris par
Joséphine Baker.
Ici, De Angelis s'amuse à se moquer, sur des rythmes brésiliens de la « danse de l'oie » typique d'une Allemagne qu'il n'aime pas, ce qu'il avait déjà fait comprendre dans la
précédente Canzone tirolese.
Di sera dove andare
Le soir où aller
(Rodolfo de Angelis,
Anni 1930)
Non dire no
Ne dis pas non
Non dire si,
Ne dis pas oui,
Non dire nulla che non viglia dir così
Ne dis rien qui ne veuille pas dire ça :
che tu ti annoi
que tu t'ennuies
dovunque vai,
où que tu ailles,
ti annoi assai,
tu t'ennuies beaucoup,
dà retta a me !
Fais-moi confiance !
Non dire no,
Ne dis pas non,
Non dire sì,
ne dis pas oui,
nondire niente che non voglia dire così !
Ne dis rien qui ne veuille pas dire ça !
A sera non si sa più dove andare,
Le soir on ne sait plus où aller,
dove stare, cosa fare !
Où se trouver, quoi faire !
Perciò mia bella bruna
C'est pourquoi ma belle brune
ci specchiamo nella luna !
Nous nous regardons dans la lune
A teatro, mamma mia,
Au théâtre, mon Dieu,
c'è la stessa compagnia ;
il y a la même compagnie ;
al cinema proiettata
au cinéma on projette
la solita boiata ;
la friponnerie habituelle ;
al caffè cosa c'è,
au café qu'est-ce qu'il y a,
un'orchestra che fa :
un orchestre qui fait :
pe-pe-pe-pe-, pe-pe-pe-pe ! (bis)
Pe-pe-pe-pe-, pe-pe-pe-pe ! (bis)
Dovunque vai è un'ossession,
Où que tu ailles c'est une obsession
o c'è il sassofono o i trombon :
il y a ou un saxophone ou un trombone :
pe-pe-pe-pe, pe-pe-pe-pe ! (bis)
pe-pe-pe-pe, pe-pe-pe-pe ! (bis)
Perciò di sera che vuoi far,
c'est pourquoi le soir que veux-tu faire
non si sa proprio dove andar !
On ne sait vraiment pas où aller !
A casa no,
À la maison non,
non si può star
on ne peut pas rester
se i tuoi vicin fan la radio funzionar :
si tes voisins font marcher la radio :
Parigi strilla,
Paris crie,
Berlino squilla,
Berlin résonne,
la Spagna trilla ;
l'Espagne trille ;
olè, olè
,
Holè, holè,
a casa no,
à la maison non,
non si può star
on ne peut pas rester
che tutt'il mondo senti intorno strombazzar.
Car tu entends tout le monde claironner autour de toi.
A sera non si sa più dove andare,
Le soir on ne sait plus où aller,
dove stare, cosa fare !
Où se trouver, quoi faire !
Per farne delle bell
Pour en faire de belles
conteremo in ciel le stelle !
Nous compterons les étoiles dans le ciel !
Fare visita ai parenti,
rendre visite à la famille,
meglio avere il mal di denti ;
il vaut mieux avoir mal aux dents ;
a sentir la conferenza ?
À entendre une conférence ?
Ci vuol altro che pazienza ;
il y faut plus que de la patience ;
c'è ub tenore che fa :
il y a un ténor qui fait :
« Ella mi fu rapita, « Elle m'a été enlevée,
voi lo sapete, mamma ! »
vous le savez, maman ! »
Dovunque vai è un'ossession
Où que tu ailles c'est une obsession
c'è sempre un coro di canzon :
il y a toujours un chœur de chansons :
do-do-do-do-do
de-de-de-de-de
Perciò di sera che vuoi far,
c'est pourquoi le soir que veux-tu faire
non si sa proprio dove andar !
On ne sait vraiment pas où aller !
Se passeggi per la via
Si tu te promènes dans la rue
c'è la stessa sinfonia ;
il y a la même symphonie ;
dalla casa illuminata
de la maison éclairée
vie,ne fuori la Traviata ;
sort la Traviata ;
sul porton, sul canton
sur la grande porte, au coin
c'è una radio che fa :
il y a une radio qui fait :
ah, ah, ah, ah, ah ah ! (bis)
Dovunque vai è un'ossession
Où que tu ailles c'est une obsession
o c'è il sassofono o il trombon :
il y a ou un saxophone ou un trombone :
pe-pe-pe-pe, pe-pe-pe-pe ! (bis)
pe-pe-pe-pe, pe-pe-pe-pe ! (bis)
Perciò di sera che vuoi far,
c'est pourquoi le soir que veux-tu faire
non si sa proprio dove andar !
On ne sait vraiment pas où aller !
Cette chanson est un peu une synthèse de la pensée de De Angelis sur la société de son temps, celle des années trente, celles du fascisme : c'est une société où l'on
s'ennuie profondément quoiqu'on fasse ; qu'il exprime à travers son pe-pe-pe-pe-pe sur des rythmes d'un jazz bien à lui.
Nous terminerons par une dernière chanson, C'è una bella società, qui critique fortement la Société des Nations et les pays qui en font partie, et d'abord l'Angleterre, comme
dans d'autres chansons (C'era una volta... C'era una volta... (e adesso non c'è più)...). Il utilise souvent le jargon des étrangers pour se moquer d'eux.
C'è una bella società
Il y a une sacrée société
(Rodolfo De Angelis,
1936)
A Ginevra c'è una bella società ! À Genève il y a une sacrée société
Oilà oilà
che lavora per la pace e che ti fa ? Qui travaille pour la paix et qu'est-ce qu'elle te fait ?
oilì, oilà.
Per i fini pacifisti Pour ses fins pacifistes
rifornisce gli schiavisti elle fournit les esclavagistes
di cannoni e di fucili de canons et de fusils
con pallottole dum-dum. Avec des balles dum-dum
Oilì, oilà
a Ginevra c'è una bella società ! À Genève il y a une sacrée société
Oilì, oilà
a Ginevra c'è una bella società !
C'è un impero che ha una fabbrica, si sa Il y a un empire qui a une fabrique, on le sait,
oilì, oilà
di barchette, ma di prima qualità de petites barques, mais de première qualité
oilì, oilà.
E ne ha messo un campionario et elle en a mis un échantillon
proprio nel Mediterraneo justement dans la Méditerranée
per mostrarlo ai vecchi amici pour le montrer à ses vieux amis
che a guardarlo stanno là. Qui sont là en train de le regarder.
Oilì, oilà,
ma di affari questa volta non ne fa ! Mais cette fois des affaires, elle n'en fait pas !
Oilì, oilà,
ma di affari questa volta non ne fa !
Dice il Negus abissino : “Come va. Le Négus abyssin dit : “Comment cela se fait-il
oilì, oilà,
che la pace già proposta non si fa que la paix proposée ne se fasse pas
oilì, oilà!
M'hanno detto ‘resistenza' On m' a dit “résistance”
M'hanno detto ‘abbi pazienza', On m'a dit “prends patience”,
ma parlando con decenza, mais pour parler décemment,
qui la festa mi si fa !" là on me fait ma fête !”
Oilì, oilà
a Ginevra c'è una bella società !
Oilì, oilà
a Ginevra c'è una bella società !
I signori affamatori che son là Les messieurs qui nous affament sont là
oilì,oilà
hanno detto "più la guerra non si fa" ils ont dit “ on ne fait plus la guerre”
oilì, oilà
niente guerra sui confini, la faremo sui bambini pas de guerre sur les frontières, nous la ferons aux enfants
sulle donne, sugli infermi affamando le città aux femmes, aux infirmes en affamant les villes
oilì,oilà
ma l'Italia se ne frega e avanti va mais l'Italie s'en fout et va de l'avant
oilì, oilà
se ne frega, se ne frega e avanti va !
sulle donne, sugli infermi affamando le città aux femmes, aux infirmes en affamant les villes
oilì,oilà
ma l'Italia se ne frega e avanti va mais l'Italie s'en fout et va de l'avant
oilì, oilàse
ne frega, se ne frega e avanti va !
La balle dum-dum est une munition d'arme à feu plus efficace, de plomb recouvert de nickel, plus rapide,
qui fait un trou plus grand dans la chair et fait éclater les os au lieu de glisser sur eux. Inventée au XIXe siècle, elle était fabriquée dans la ville indienne de Dum-Dum.
En conclusion de ce dossier, De Angelis ne fut certainement pas antifasciste, il ne fut pas non plus fasciste ; il avait quelques points d'adhésion à l'idéologie fasciste, il
partageait par exemple le mépris des sanctions de la Société des Nations. Ce qu'il voulait surtout c'était rester un artiste libre, indépendant, il voulait continuer son expérience
futuriste en inventant une forme nouvelle de langue et de musique dans ses chansons, avec une ironie, parfois provocatrice, des jeux de mot qui lui permettaient de dire ce qu'il
voulait sans être inculpé et condamné par un pouvoir qu'il n'aimait pas vraiment. On pourrait en ce sens le rapprocher de ce qu nous avons appelé dans notre dernier ouvrage
les “chansons frondeuses ” (La chanson en Italie, des origines populaires au lendemain de 1968, Presses Universitaires de Provence, 2019).
On peut écouter beaucoup d'autres chansons de Rodolfo De Angelis sur les trois 33t qui lui ont été consacrés par Fonografo Italiano, Ma... cos'è questo De Angelis ?, I (1978),
II (1978), III (1980).
Jean Guichard, avril 2023
(Vous pouvez en écouter les émissions d'Évelyne Bestagne et Jean Guichard sur CouleursFM,
Sono solo canzonette, janvier – février – mars 2023)
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