5.6. La vie sportive : le tennis italien à l’honneur
TENNIS FÉMININ
US Open tennis : Flavia Pennetta gagne la finale contre sa compatriote Roberta Vinci,
7-6, 6-2. C’est la première fois que ce tournoi new-yorkais voit arriver en finale deux
italiennes. En demi-finale, le 12 septembre, contre toute attente, Roberta Vinci avait
éliminé Serena Williams (N. 1 mondiale) en trois sets (2-6, 6-4, 6-4).
Flavia Pennetta est né à Brindisi (Pouilles) le 25 février 1982. Surtout depuis 2009, elle
a participé à de nombreux tournois internationaux et en a gagné plusieurs. Après sa
victoire, elle a annoncé qu’elle arrêterait sa participation à un US Open et à sa carrière
à la fin de cette année. Elle était pourtant montée au 8e rang mondial.
Roberta Vinci est née le 18 février 1983 à Tarente (Pouilles). Elle aussi a participé
depuis 1999 à de nombreux tournois internationaux et apporté plusieurs victoires
à l’Italie. C’est une grande amie de Flavia Pennetta. Elle continue apparemment
sa carrière.
Les deux amies travaillent ensemble depuis l’âge de 8 ans, avec le même
entraîneur, Michelangelo Dell’Edera, qui est maintenant responsable de tous les
moniteurs de tennis d‘Italie. Les Pouilles ont manifesté un grand enthousiasme
et une grande joie pour la victoire de leurs deux compatriotes. Le fiancé de
Flavia Pennetta, Fabio Fognini, est aussi joueur de tennis, et il revenait du tournoi de Flushing Meadows où il
avait éliminé Rafael Nadal, avant d’être battu par Feliciano Lopez.
De façon stupide, le journaliste Brad Gilbert a donné aux deux jeunes femmes
des surnoms qui ont été mal accueillis par le milieu : « Pasta Pennetta e Codice
Da Vinci ».
Monsieur Matteo Renzi, président du Conseil italien, est parti à New-York de
façon improvisée pour assister à cette finale, avec Giovanni Malagò, président
du CONI et Angelo Binaghi, président de la Fédération Italienne de tennis. Il
était pourtant attendu à la cérémonie d’inauguration de la 79e édition de la Foire du Levant ; suscitant par son
absence un assez grand mécontentement qui vient alimenter l’opposition politique de la Région aux réformes
de Renzi. « Le Sud peut attendre » déclare un de ses opposants.
Selon son habitude, il s’est livré à un discours excessif dont il a fait un spot de propagande pour ses
réformes en cours, accompagné de la voix d’Andrea Bocelli, du style « Aujourd’hui l’Amérique parle
italien… L’Italie a surpris l’Amérique », « Les réformes iront de l’avant, l’Italie a tourné la page et on ne
revient pas en arrière, notre pays sort de la crise, l’emploi commence à reprendre… ». Et il s’est donné
le ridicule, avec un égocentrisme inconscient, de présenter le drapeau italien face à lui et non face au
public, c’est-à-dire à l’envers, avec le vert à droite au lieu d’être à gauche.
J.G., 14 septembre 2015