2.4.4. L’actualité culturelle : le théâtre, les spectacles, les conférences
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Sur Télérama, l’Italie, de Naples au Milan du Caravage Télérama 3547 du 6 au 12 janvier publie deux articles intéressants sur l’Italie : le premier, pp. 26- 29 sur Naples, à partir de l’annonce du volume IV de L’amie prodigieuse d’Elena Ferrante, L’enfant perdue, à paraître chez Gallimard le 18 janvier 2018. Par Aurélien Ferenczi, une belle évocation de la Naples du premier volume de la série, et d’un club napolitain de lecteurs passionnés d’Elena Ferrante. Un peu plus loin, deux pages (pp. 38-39) sur Milan et ses quartiers alternatifs, ceux qui nous rappellent la période du Caravage qui y vécut jusqu’en 1591. L’article Sous la lumière du Duomo donne aussi quelques bonnes adresses d’hôtel, de restaurants bon marché (et d’un autre très cher !), avec trois indications de grands lieux d’art à ne pas rater : les deux expositions sur le Caravage (image ci-contre) (www.palazzorealemilano.it) et le second sur le caravagisme (www.gallerieditalia.com/it), et trois musées, la Pinacoteca Ambrosiana (www.ambrosiana.eu) qui présente un tableau du Caravage, la Pinacoteca di Brera (pinacotecabrera.org) et  le Cenacolo Vinciano (www.polomuseale.lombardia.beniculturali.it/index.php/cenacolo.vinciano) où il faut réserver très à l’avance pour pouvoir entrer un petit moment devant La Cène de Léonard de Vinci. Mais il y a encore bien d’autres richesses à Milan. Une conférence sur les châteaux d’Italie à La Tour du Pin L’Association La Tour Prend Garde de La Tour du Pin organise une conférence de Jean Guichard, Castelli d’Italia - Châteaux d’Italie, le 17 janvier prochain à 19h30 (Amphithéâtre du Collège Saint-Bruno de La Tour du Pin) (Voir affiche ci-jointe). Nos lecteurs y sont cordialement invités (entrée gratuite). Les châteaux sont une des richesses architecturales de l’Italie, avec le palais urbain et la «  villa  » de campagne  des riches bourgeois de la Renaissance : le château est à la fois un symbole du pouvoir masculin et guerrier, de la richesse, et un lieu de refuge pour les populations paysannes des alentours en cas de danger. Dès l’Antiquité, les    « chefs » occupent un édifice  plus grand, plus sûr, plus confortable (comme les «  nuraghes  » de Sardaigne à partir du Xe siècle av.J.C.)  ; mais la grande période des châteaux sera la féodalité : l’empereur délègue ses pouvoirs territoriaux à des seigneurs, marquis, comte, duc, qui lui sont soumis et qui font construire le ou les châteaux nécessaires pour défendre leurs terres et leurs paysans ; chacun de ces seigneurs délègue à son tour, et le nombre de châteaux se multiplie. Mais quand l’empire cesse de dominer l’Europe, l’Italie se fragmente en une quantité de petites villes-États ou de petites seigneuries, et le nombre de châteaux et de forteresses augmente. Et à partir du XVe siècle, quand les techniques militaires se transforment et qu’apparaît le canon, en même temps que les États s’agrandissent, le château perd parfois en partie sa fonction militaire pour être un lieu de pouvoir, de richesse matérielle et artistique, de luxe. Nous verrons donc plusieurs exemples de châteaux, du Nord au Sud de l’Italie et de plusieurs périodes, en évoquant quelques-uns des grands constructeurs (l’empereur Frédéric II fait construire près de 200 châteaux), des architectes (Francesco di Giorgio Martini) et des rois développant leurs châteaux de chasse et de repos (Les Savoie de Turin et leurs «  délices  »). Ce sont des lieux de beauté et de richesse historique, qui illustrent l’histoire des « grands » de ce monde, les seuls dont on écrit souvent l’histoire  !