Monsieur le Directeur,  Je me permets de vous demander, au titre d’un droit de réponse, de vouloir bien rectifier une allégation  mensongère répétée par deux fois dans l’article intitulé « La véritable histoire de Ma petite Librairie »  (Dauphiné Libéré du 14 .12.2015 ; pièce jointe n° 2).   La bonne foi de votre journaliste a été manifestement abusée quand elle écrit :   1/ « une petite librairie pas comme les autres existe… elle est la seule de la ville à être indépendante » ;  2/ « comment la sauver ? une collecte …devrait permettre à l’unique librairie indépendante de Bourgoin- Jallieu de survivre… ».  Responsable d’une librairie indépendante sur Bourgoin-Jallieu, je ne peux laisser passer en toute impunité  de tels propos qui, pour être rapportés avec  candeur, ne sont pas suggérés en toute innocence.   A l’appui de mon dire, j’apporte la preuve que MAJOLIRE est une librairie indépendante sur la ville :   1/ elle est adhérente, comme sa collègue, qui ne saurait l’ignorer,  de l’Association « Libraires en Rhône- Alpes », soutenue par la région et la DRAC, partenaire de l’ARALD , et  qui regroupe à ce jour plus de 80   librairies indépendantes de la région dans une démarche de solidarité professionnelle; à ce titre MAJOLIRE  figure notamment, pour ses deux adresses de Bourgoin-Jallieu et de  l’Isle d’Abeau,  sur le site Chez Mon  Libraire, plate-forme commune mise en œuvre par la profession pour promouvoir la librairie indépendante  et le livre auprès des consommateurs ( www.chez-mon-libraire.fr).  2/ elle a demandé à bénéficier en 2015 du Label National  de « Librairie Indépendante de Référence » pour  son établissement de BOURGOIN-JALLIEU, et s’est vu attribuer ce Label LIR au titre des années 2016,  2017 et 2018, après  rapport favorable du Président du Centre National du Livre.(pièce jointe n° 1).  Vous aurez donc à cœur, je pense,  de porter ce communiqué rectificatif à la connaissance de vos lecteurs.  L’honnêteté intellectuelle a trop de prix pour être galvaudée, fût-ce dans une situation difficile, et  moins encore quand il s’agit d’une pratique de communication constante et récurrente.  Veuillez croire, Monsieur le Directeur,  en l’assurance de ma considération.  Michel VILAIN  Gérant de la Sarl Librairie Papeterie MAJOLIRE  Bourgoin-Jallieu et L’Isle d’Abeau  P.S  Concernant une seconde assertion, plus sibylline, contenue dans cet article à propos du licenciement  conjoint des deux impétrantes, le « marchand de livres » que je suis, travaillant avec des « vraies  libraires »,   se tient à votre disposition pour vous communiquer, en toute transparence, le jugement du  Tribunal des Prudhommes de Vienne et celui de la Cour d’Appel de Grenoble à ce sujet. Pour établir, là  aussi, la  « véritable histoire » ; celle qui ne prend pas de liberté avec la réalité.